À l’origine de l' invitation du journaliste Namouri Dosso à Gabriel Kinsa, la parution de son deuxième roman "Sur la route du lemba", aux Éditions Paari, une occasion toute trouvée pour faire valoir également son talent de conteur.
Les prestations de Gabriel Kinsa sur scène se font rares. Le 31 juillet, le laps de temps de son intervention sur le plateau de TV5 Monde, Gabriel Kinsa est apparu en chemise rouge vif. L’occasion rêvée pour faire découvrir son nouveau roman, un voyage dans un espace temporel où vivants et morts se côtoient, avec en toile de fond l'ancien royaume du Congo.
Également, une occasion de répondre aux questions du journaliste. « Existe-t-il une différence entre vos contes sur scène et ce que vous écrivez dans vos livres ? » / « Non ! Il n’existe pas de différence, dans la mesure où ce sont des messages véhiculés par les mêmes esprits, par le même souffle, par la même attention, par le même regard. D’un côté, ils sont cautionnés dans un écrit, dont je considère que c’est un texte qui dort. De l’autre côté, quand j’emmène ce même texte sur scène, il se réveille ; il fait appel à d’autres sensations, parce qu’on y voit : de la sueur, des postillons, des ailes qui poussent… Là, le texte a pris vie. Bien sûr, cela peut présenter une légère différence, mais en réalité il n’y en a pas.»
« Je suis né au Congo et il m’est incapable de raconter les scènes de vie de la Sibérie…En pleine forêt, je marche sur les feuilles mortes et les esprits me répondent… comment envisager aller ailleurs ? »
« J’adore la littérature orale, mais je ne maîtrise pas la littérature écrite, c’est ce qui me pousse à compenser les deux supports.»
À en croire l’audimat réalisé par cette émission et l’ampleur de relais constatés sur divers sites à l’issue de la séquence de “Invité : Gabriel Kinsa” sur TV5 Monde, les téléspectateurs et internautes ont suivi avec un grand intérêt l’intervention de l’artiste, comédien, conteur, écrivain et metteur en scène congolais, racontant l’Afrique du Bassin du Congo.
Assurément, Gabriel Kinsa demeure un des meilleurs conteurs africains en langue francophone. Avec son nouveau roman, il ajoute à son actif une nouvelle passion : l’écriture.