Né à Nkayi au Congo Brazzaville, Gerr Nsemi est étudiant en lettres à l’université Marien-Ngouabi et auteur du recueil de poésie « Tam-tam de l’au-delà » aux éditions Hemar. Il nous fait part de sa passion d’écrivain dans cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Gerr Nsemi, d’où vous est venue l’idée d’écrire ?
Gerr Nsemi (G.M.) : L’idée d’écrire m’est venue en classe de seconde. A cette époque, nous avons eu un enseignant de français qui nous parlait tellement des auteurs et leurs œuvres au point de nous donner une passion folle pour la littérature. Et c’est à partir de là que je décide alors de prendre une inscription à la bibliothèque de l’église catholique de Nkayi où je commence à passer la majorité de mes jours. Arrivé à Brazzaville après l’obtention de mon baccalauréat, je rencontre cet espace de lumière qu’est l’institut français qui m’a tant fasciné par ses rayons, présentations d’œuvres, expositions… ce qui a accru l’envie d’écrire.
L.D.B.C. : Quel est l’écrivain qui vous a le plus marqué ?
G.M. : L’auteur qui m’a tant influencé est Alain Mabanckou car je trouve dans ses narrations et scripturalités la même intensité et force qu’a le fleuve au point qu’il suffit de faire une gynécologie de ses textes pour accoucher d’autres textes.
L.D.B.C. : Quel est le message de fond de votre recueil de poèmes ?
G.M. : Tam-tam de l’au-delà invite à une sorte d’altruisme, voire une quête d’amour qui se tend vers autrui, indispensable pour le développement d’une nation ou du monde car ma poésie est un chant d’amour. Et qui dit amour dit progrès. Si aujourd’hui nous avons écrit ces textes de sensibilisation, c’est pour mettre de la lumière là où il y a la pénombre. Tam-tam de l’au-delà est aussi une poésie qui nous oriente face à plusieurs écueils de la société pour éveiller notre conscience afin de toujours agir avec bon sens.