La compétition qui a mis aux prises 150 athlètes venus des cinq ligues départementales de la première catégorie des poussins jusqu’aux seniors a été remportée, le 28 août au gymnase Nicole-Oba, par Brazzaville devant le Niari, la Cuvette, Pointe-Noire et le Kouilou.
La victoire de Brazzaville parait logique, dans la mesure où les autres ligues départementales ont connu des difficultés pour venir dans la capitale. Elles n’ont pas rempli les critères de deux athlètes par catégories exigées. Mais qu’à cela ne tienne, Brunel Bouap Poundjoll, le directeur technique national, a salué le niveau technique de la compétition qui, pour des raisons financières, n’a pas permis de mettre en valeur les cinq techniques de combat, notamment le lockdown, le kata, le full kempo, le semi-kempo et la soumission. Seul le semi et full kempo puis à la soumission ont été au menu de cette deuxième édition.
La fédération a créé les conditions en organisant du 24 au 25 août, avant le lancement de la compétition, le stage des arbitres et entraîneurs ayant regroupé quinze arbitres fédéraux et autant d’entraîneurs. « C’est notre deuxième championnat de l’olympiade. Par rapport à la première édition, le niveau technique, tant au niveau de l’arbitrage que chez les compétiteurs, a répondu aux attentes. Pour la première édition, il y avait beaucoup de contestations. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, parce que sans arbitres il n’y a pas de compétitions. Ils sont responsables des résultats techniques », a commenté le directeur technique national.
Après la compétition, la fédération va, selon lui, procéder à la présélection des athlètes en vue de préparer la 19e édition des championnats du monde qui aura lieu au Portugal l’année prochaine. « Cette année nous avons manqué le championnat du monde en Turquie faute de moyens financiers. Pour le Portugal, nous comptons sur la bonne réaction du ministère des Sports pour que nous représentons le Congo », a-t-il souhaité.
Devenu fédération en 2020, le Kempo confirme son développement au niveau national par l’organisation du deuxième championnat national de l’olympiade. Avec huit ligues départementales à son actif, la fédération veut couvrir tous les douze départements du pays. Le kempo compte sur l’appui des sponsors pour relever le défi d’assurer la vulgarisation de la discipline au Congo.« Nous avons organisé notre championnat par nos propres moyens. Nous allons nous battre à l’avenir pour chercher des sponsors qui vont croire à notre projet. Nous organisons chaque année des sessions de formation pour les arbitres et entraîneurs ainsi que le championnat, conformément à notre programme d’activités », a assuré Brunel Bouap Poundjoll.