La journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle a été célébrée le 13 septembre sur le thème « Propriété intellectuelle : levier de l’industrialisation et de la diversification économique en Afrique ».
La célébration de cette journée s'est voulue un moment de réflexion, d’introspection et de projection pour envisager l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) du futur, la place qui doit être accordée à la propriété intellectuelle dans les politiques d’industrialisation et de diversification des économies africaines.
Dans son allocution y relative, le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N'Guesso, a souligné le rôle crucial de la technologie et de la propriété intellectuelle dans le développement des Etats membre de l’OAPI. « Le choix de ce thème s’explique par notre ferme volonté de faire de la propriété intellectuelle un levier important du processus de développement industriel et de diversification des économies de nos Etats », a-t-il déclaré.
Instituée en 1999 par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine, cette journée est l’occasion pour les Etats, la société civile et les partenaires au développement d’analyser les politiques, les stratégies et les pratiques impliquant la propriété intellectuelle et la technologie en vue de parvenir à une diversification de l’économie africaine.
« La communauté africaine et notre pays célèbrent cette journée pour sensibiliser notamment les inventeurs, les chercheurs, les autres acteurs de la créativité, les industriels, les opérateurs économiques et les investisseurs potentiels, sur le rôle que jouent la propriété intellectuelle et l’innovation dans le développement technologique et industriel de nos Etats », a-t-il fait savoir.
Cette année, cette célébration a été marquée par le soixantenaire l’OAPI qui souligne les mutations institutionnelles que connaît son système de protection à la faveur de l’entrée en vigueur de la révision récente de l’Accord de Bangui et le traité fondateur qui fédère la pratique de la propriété intellectuelle en Afrique mais également par l’organisation de la prochaine tenue de la neuvième édition du Salon africain de l’invention et de l’entreprise innovante en novembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, la Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle a permis de revisiter l’histoire de l’OAPI en relevant les différentes transformations à l’aune de ses deux principales missions ; situer sa contribution dans le développement technologique, industriel et dans la diversification économique dans les états ; relever les projets en cours et futurs de l’OAPI et l’impact escompté pour marquer sa contribution au développement socio-économique.
« Le contexte de la célébration cette année est également marqué par la volonté des plus hautes autorités de nos pays de relever les défis de l’industrialisation du continent et de la diversification de son économie. Cette volonté affirmée va se manifester le 25 novembre 2022 à Niamey, au Niger, par un sommet des chefs d’Etat sur "Industrialisation et la diversité économique" », a souligné le ministre.
Le gouvernement entend accompagner des initiatives à fort potentialité
Dans sa politique visant au développement socio-économique, le Congo se donne pour mission de faire de l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle un maillon essentiel pour le développement industriel, la création des richesses, des emplois et de la diversification de son économie.
Pour ce faire, le gouvernement entend mettre tout en oeuvre pour encourager et accompagner toute initiative publique ou privée, dont le but est la création et le développement d’entreprises par l’utilisation stratégique et efficace de la propriété intellectuelle. « Je demeure convaincu qu’avec toutes les potentialités dont regorge l’espace OAPI en général et notre pays le Congo, en particulier, ainsi que la ferme volonté des plus hautes autorités politiques d’œuvrer pour le progrès économique et social de nos populations, l’industrialisation, fondement de la croissance économique, deviendra une réalité dans nos Etats membres », a conclu le ministre Denis Christel Sassou N'Guesso.