Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux à revenu élevé insistent sur le fait qu'ils offrent un partenariat plus honnête et plus ouvert avec les pays en développement que le font leurs rivaux, mais en réalité, ils ne sont pas toujours honnêtes quant à l'aide qu'ils fournissent, a rapporté mercredi dernier la revue américaine Foreign affairs.
« Ils trouvent les moyens d'exagérer leurs engagements réels par des pratiques comptables créatives et douteuses destinées à élargir la définition des dépenses d'aide au développement », peut-on lire.
« Lorsqu'il s'agit de l'autre catégorie d'aide que les pays riches doivent aux pays en développement, à savoir le financement destiné à aider le Sud à atténuer le changement climatique et à s'y adapter, les pays riches sont loin de respecter leurs engagements, qui sont à leur tour tragiquement insuffisants par rapport aux besoins des plus pauvres », ajoute-t-on.
Ces lacunes en matière d'aide au développement et de financement du climat sapent la crédibilité des donateurs occidentaux et nuisent aux Etats-Unis et à leurs alliés dans leur lutte d'influence dans le monde, note la revue.
Pour être à la hauteur de ses valeurs et de ses promesses, relève la revue, « l'Occident doit être honnête et sérieux quant à ses engagements en matière d'aide au développement et de financement du climat ».