« Le secteur informel que nous avons jusqu’ici, sous notre responsabilité, ne concerne qu’un segment de l’économie informelle. Il faut noter que le secteur informel ne se caractérise que par les entreprises non structurées alors que l’économie informelle englobe en son sein un chantier beaucoup plus vaste : le secteur informel, l’emploi informel, la production non marchande des ménages, le e-commerce non déclaré et bien d’autres services », a fait savoir la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, le 27 septembre à Brazzaville, lors de la passation de service avec la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Inès Nefer Bertille Ingani, qui hérite désormais du portefeuille de l’économie informelle.
La ministre Inès Nefer Bertille Ingani mesure le poids des responsabilités qui s’ajoutent à sa mission. « L’économie informelle est caractérisée par une transversalité qui rend la mission complexe. Mais, nous allons capitaliser et consolider les acquis du travail fait par ma collègue pour relever les défis qui nous interpellent », a-t-elle promis.
Les deux membres du gouvernement qui viennent de réaliser leur troisième passation de service, depuis qu’elles ont intégré l’exécutif en 2016, vont continuer à travailler main dans la main pour faire en sorte que l’économie informelle contribue activement à la diversification de l’économie nationale, au nom de la solidarité gouvernementale.