L'Assemblée générale de l'ONU a appelé vendredi à accroître le soutien financier aux pays en développement pour qu'ils puissent faire face au changement climatique, dans une résolution de soutien au Pakistan ravagé par des inondations historiques.
Dans ce texte adopté par consensus, les 193 Etats membres notent qu'il "importe d'améliorer l'accès au financement international de l'action climatique pour aider les pays en développement, notamment ceux qui sont particulièrement vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques, à s'adapter à ces changements et à les atténuer".
La promesse non tenue des pays riches de porter à 100 milliards de dollars par an leur aide climatique aux pays pauvres à partir de 2020 est un des points chauds récurrents des négociations climat, auquel s'ajoutent les revendications d'un financement spécifique des pertes et préjudices déjà subis.
Dans son discours devant l'Assemblée générale vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a, d'ailleurs appelé à ce que la COP27 en novembre, en Egypte soit "le lieu d'actions sérieuses en matière de pertes et préjudices".
"La COP27 doit apporter de la clarté sur les financements vitaux pour l'adaptation et la résilience", a-t-il plaidé.
Les pays en développement, les moins responsables du réchauffement mais en première ligne face à ses impacts, appuient leur revendication sur le concept de "justice climatique".
Tout comme le gouvernement pakistanais victime de ces inondations qui ont fait 1.700 morts, détruit deux millions d'habitations et inondé un tiers du pays.
Concernant cette catastrophe, l'Assemblée générale a appelé la communauté internationale à accroître l'aide humanitaire et intensifier l'action de relèvement au Pakistan.
"Le chaos climatique frappe à la porte de tout le monde, là maintenant", a insisté le patron de l’ONU.