En France, plus d'une contamination sur trois serait liée au variant Omicron. Le gouvernement a décidé d’accélérer l’examen du projet de loi sur le pass vaccinal. Le 27 décembre prochain, ce projet sera examiné en Conseil des ministres.
L’objectif est de rendre actif le pass vaccinal dès la première quinzaine du mois de janvier 2023. « Nous avions prévu d'adopter, en Conseil des ministres, le projet de loi sur le pass vaccinal le 5 janvier et nous visions une adoption définitive avant la fin du mois de janvier », a annoncé la Première ministre, Elisabeth Borne. Nous avons décidé d'accélérer et d'avancer ce calendrier. Un Conseil des ministres extraordinaire se tiendra lundi prochain, le 27 décembre, dans lequel le projet de loi sera présenté, ce qui permettra au Parlement d'être en situation d'examiner ce texte dès la semaine prochaine, donc entre Noël et le Jour de l'An », a-t-elle souligné.
Derrière ce pass vaccinal, le gouvernement veut obliger les cinq millions de personnes non vaccinées à franchir le pas et ainsi éviter la flambée des cas de covid-19 qui sature les hôpitaux et centre de soins. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré : « Nous battons encore des records en termes de taux d'incidence qui s'établit aujourd'hui dans notre pays à 537 cas pour 100 000 habitants, ce qui constitue une nouvelle fois un record. La situation à l'hôpital est tendue avec près de 16 000 personnes hospitalisées, plus de 3 000 personnes en réanimation, à un moment où, vous le savez, notre pays est aussi frappé par une épidémie de bronchiolite sévère et où l'épidémie de grippe a démarré dans notre pays ».
Adopter plus rapidement le pass vaccinal, voulu par l'exécutif, devrait lui permettre de s'appuyer sur la vaccination, plutôt que sur des restrictions aux déplacements et aux activités pour enrayer cette cinquième vague de covid-19.