Ce mouvement citoyen, qui déplore le fait que Bunagana reste entre les mains du mouvement terroriste M23 depuis près de quatre mois déjà, parle d’un éternel recommencement et dit continuer à attendre une action foudroyante de l’armée contre cette force d’occupation soutenue par certains pays voisins de la RDC dont le Rwanda et l’Ouganda.
Réagissant à la dernière décision du président de la République et commandant suprême des Forces armées et de la police nationale congolaise sur les nominations et promotions au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) intervenue le 17 octobre 2022, le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en RDC (M.I.S.S-RDC) dit déplorer « un éternel recommencement ». Pour ce mouvement citoyen, qui fustige le fait que Bunagana reste entre les mains du mouvement terroriste M23 pendant près de quatre mois déjà, ces nominations et promotions constituent « une sorte de gratification de l’échec, en lieu et place de la purge, d’une bonne réforme et motivation dans le secteur ».
A quand les offensives foudroyantes ?
Pour les Indignés, en effet, la paix dans la partie Est du pays ne passe que par une action foudroyante de l’armée congolaise contre les agresseurs qui imposent l’insécurité et la mort à la population de ces coins du pays. Mais, selon ce mouvement, pour y arriver, il faut extirper des rangs de l’armée, de la police et des services de sécurité, tous les infiltrés. C’est dans cette optique que le M.I.S.S-RDC recommande une purge au sein de ces structures. « Stop aux tueries dans l’est de la RDC, non à la balkanisation, restauration de la paix totale, justice réparatrice pour les victimes, purge au sein de l’armée », souligne ce mouvement.
Il est, en effet, rappelé que dans une série d’ordonnances lues, le lundi 17 octobre 2022 soir, à la Radiotélévision nationale (RTNC), le président Félix Tshisekedi vient d’effectuer des nouvelles mises en place au sein des FARDC.
Dans ce lot, le commandant suprême de l’armée et de la police congolaise a aussi mis à la retraite quelques officiers supérieurs et généraux de l’armée. Parmi les retraités, figure l’ex-chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala Musense.
Félix Tshisekedi a, en outre, procédé à la nomination des commandants des unités et des corps militaires. Les commandants des zones de défense opérationnelles, leurs adjoints ainsi que les chefs d’état-major desdites zones ont été remplacés alors que plusieurs officiers ont été aussi promus.