Après avoir identifié le besoin des communautés en période de confinement, la responsable de l'entreprise Faafa production, Prudence Faïda Moussekou, a créé une unité de production de savons spéciaux, aux propriétés dermatologiques et biologiques.
L’unité de production se charge de transformer les produits alimentaires végétaux (curcuma, bissap, etc.) en savons adaptés à tous types de peau. Fabriqués à base de produits naturels, les savons de l'entreprise Faafa production aident à éliminer les taches brunes et les boutons d'acné; à éclaircir les zones sombres du corps telles que les coudes, les aisselles, les genoux; à atténuer les cicatrices; à nettoyer en profondeur, purifier et traiter les taches et les imperfections de la peau laissées par les produits hydroquinones.
« J'ai eu envie de commencer mon projet après avoir identifié le besoin pendant le confinement, précisément avec le savon de linge et, de temps en temps, je sollicitais les clients à découvrir ces savons de toilette naturels et j'avais de bons retours. Tout était parti de là. Ces savons fabriqués artisanalement traitent les taches sur la peau et corrigent les imperfections laissées par les produits hydroquinones. L’entrepreneuriat pour moi, c'est apporter la solution à un problème après avoir identifié un besoin », a indiqué Prudence Faïda Moussekou, jeune entrepreneure de Brazzaville.
Par ses initiatives et stratégies innovantes de travail, l’on comprend que la promotrice de l'entreprise Faafa production est une dame qui peut mieux faire avancer la vie d’entreprise dans un pays où le chômage des jeunes est croissant. En effet, « la part des jeunes qui n’ont pas d’emploi, d’éducation ou de formation en 2020 est passée à 23,3% », selon l’Organisation internationale du travail.
Toutefois, Prudence Faïda Moussekou et son entreprise se heurtent à trois difficultés majeures, notamment l’amélioration de la chaîne de production qui est encore faible par manque de financement, les mauvaises conditions de travail et le manque de fournisseurs pour les matières premières.
Face à la montée croissante du chômage des jeunes et afin de lutter contre l’oisiveté, elle suggère aux décideurs la mise à la disposition des incubateurs, les fonds nécessaires pour la formation et l’accompagnement des jeunes afin de créer les entreprises, la revue des stratégies de financement des jeunes entrepreneurs.
« J'ai décidé de postuler à la Fondation Téléma pour me former, me lancer et me mobiliser entièrement sur mon projet pour enfin créer des emplois. Le financement reçu me servira à augmenter mon capital, à améliorer ma chaîne de production et de distribution et à faire connaître mes produits grâce aux médias », a expliqué Prudence Faïda Moussekou.