Tenke Fugurume et Kamoa Kakula figurent dans le top dix du dernier classement des métaux les plus précieux au monde.
Le dernier classement de Mining Intelligence est le résultat d’une compilation des données collectées dans dix mines de métaux de base et métaux précieux les plus riches au monde. L’exercice a consisté simplement à calculer la valeur globale des ressources minérales sur la base des prix en vigueur. Il en ressort que deux mines congolaises exploitant le cuivre, en l’occurrence Tenke Fungurume (7e place) et Kamoa Kakula (9e place), sont citées dans ce classement international. Dans la foulée, l’étude révèle également que les vingt principales mines de cuivre au monde ont une moyenne d’âge de près de 100 ans depuis leur découverte initiale. Autres détails importants repris, quelques gisements géants contribuent à alimenter la croissance de l’industrie minière dans le monde.
Aujourd’hui, Tenke Fugurume exploite la plus grande mine de cuivre du pays, représentant le 1/5 de la production congolaise. Sa découverte remonte à 1970. Quant à l’autre mine, celle de Kamoa Kakula, elle se distinguerait par sa jeunesse, dit-on. En effet, la première production n’a démarré qu’en mai 2021. En outre, la mine regorge le gisement de cuivre à haute teneur découvert pour la première fois dans les années 2000. Il faut préciser également que la République démocratique du Congo est le premier producteur africain de cuivre (5 % de la production mondiale), devant d’autres pays miniers comme la Zambie. Le pays occupe la première place dans la production de cuivre en Afrique et la cinquième place au monde après d’autres grands producteurs tels le Chili, le Pérou, la Chine et les États-Unis d’Amérique.
A Kinshasa, l’étude contribue à relancer le débat sur la question des chiffres. Si les réserves minières sont importantes et diversifiées, il faut reconnaître que l’évolution de la production et les positions des principales entreprises étrangères continuent de faire l’objet d’un «flou artistique ». Des experts déplorent une réelle opacité du secteur et la non publication systématique des concessions octroyées.