En séjour de travail à Pointe-Noire, le président Denis Sassou N’Guesso a mis en service, le 10 novembre, l’une des deux turbines de la centrale électrique à gaz de Djeno, d’une capacité de production de 50MW. Cette infrastructure, réhabilitée par la société turque Aksa, va apporter 27% d’énergie au réseau national. Elle est alimentée en gaz provenant des champs pétroliers exploités par les compagnies Total Energies et Eni Congo.
La centrale comporte deux turbines et sera exploitée par la société turque Aksa avec une capacité de production de 25 mégawatts chacune. La remise en service de l’une de ces turbines apportera 27% d’énergie au réseau national d’électricité. La société Aksa a pour principale mission la transformation du gaz torché par la société pétrolière Eni Congo en énergie électrique. Dans son mot, Gôkhan Aybogdi Eagougou, le directeur général de la société Aksa Energy Congo, a expliqué que sa société est très motivée en vue de soutenir le gouvernement de la République en matière d’énergie électrique. Le ministre Emile Ouesso, pour sa part, a remercié cette société pour les travaux de réhabilitation de la centrale et les sociétés pétrolières Eni Congo et Total Enegies pour la fourniture de cette centrale à gaz.
Les travaux d’extension de la centrale électrique à gaz de Djeno ont été lancés le 21 février 2021 par le président de la République, Denis Sassou N'Guesso. La troisième session de la commission mixte de commerce, de coopération économique et technique entre la République du Congo et la République de Turquie s’est tenue du 3 au 5 mai 2021 à Brazzaville, par visio conférence, en application de l’accord commercial et de coopération économique et technique signé le 28 septembre 2000, à Brazzaville, entre les gouvernements des deux pays.
Dès son arrivée à Pointe-Noire, le 9 novembre, le président de la République a procédé au lancement de la municipalisation pluriannuelle de cette ville et du département du Kouilou. Dégageant les principaux axes de ces travaux, le ministre d’Etat, de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean Jacques Bouya, a signifié que ces travaux prévoient la construction d’un palais interdépartemental de la nation, l’achèvement des travaux sur l’avenue de l’aéroport jusqu’au boulevard Charles-De-Gaulle, la construction d’une corniche au bord de l’océan, la construction d’une voie de contournement de la zone économique spéciale de Pointe-Noire, la protection des berges de Loango contre l’avancée de l’érosion marine, la réhabilitation de la gare ferroviaire, la construction d’une gare routière moderne à l’entrée de la ville à Mengo sur la nationale n°1 et autres.
« Comme dans toutes les villes du monde, les créations artistiques continueront à orner la ville de Pointe-Noire, d’obélisque, de bustes et d’autres œuvres d’art afin que chacun se souvienne de l’histoire de la culture et de l’héroïsme congolais » a-t-il déclaré.
De son côté, le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, a souligné quelques repères historiques de la création de la ville. Ainsi, a-t-il expliqué, l’histoire des temps modernes de Pointe-Noire commence le 11 mai 1922, conformément au décret de réaménagement de la division administrative du Moyen-Congo et celui autorisant l’ouverture des travaux du chemin de fer de Brazzaville à la côte, déterminant ainsi la ville de Pointe-Noire comme terminus maritime.
Dans son mot de bienvenue, Eveline Tchitchelle, maire de la ville, a rappelé que la première expérience de la municipalisation accélérée a débuté au Congo en 2004 à Pointe-Noire, avant les autres départements du pays. « Aujourd’hui, c’est à la faveur du centenaire de cette ville que le président de la République a une nouvelle fois choisi Pointe-Noire comme laboratoire de la municipalisation additionnelle. A travers ce geste, le président donne à Pointe-Noire la stature d’une ville centenaire... » a-t-elle déclaré.