La Commission nationale des investissements (CNI) a tenu, le 11 novembre à Brazzaville, sa deuxième session de cette année. Sur les trente-cinq dossiers examinés, elle a accordé des titres d’agréments à vingt-huit entreprises, représentant un investissement global de plus de 510 milliards F CFA.
Trente-cinq dossiers d’agréments ont été examinés lors de la deuxième session annuelle de la CNI, présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Athanase Ngassaki. Au terme des travaux, des agréments définitifs ont été attribués à vingt entreprises ayant rempli toutes les conditionnalités et, à titre provisoire, à huit autres, en attendant que celles-ci complètent les pièces qui manquent dans leurs dossiers.
La commission a, par ailleurs, ajourné sept dossiers de candidature à sa prochaine session parce que n'ayant pu remplir les critères d'élligibilité. Certaines entreprises, par contre, ont vu leurs dossiers d’agrément rejetés pour n’avoir pu justifier l’origine de leurs fonds d'investissement. Une disposition initiée pour renforcer la lutte contre l’enrichissement illicite.
Les entreprises accréditées envisagent d'investir dans divers secteurs d’activités en vue d’impulser l’économie nationale et contribuer à sa diversification. Les secteurs préconisés par ces dernières sont, entre autres, l’agropastoral et la pisciculture, la pêche, l’automobile, le bâtiment et travaux publics, les services portuaires, les transports, les assurances et réassurances ainsi que l’exploitation forestière. Si tous ces projets venaient à être exécutés, ils représentent un investissement global d’un peu plus de 510 123 000 000 FCFA et vont générer environ 3 897 emplois.
Ayant acquis leurs agréments, les sociétés retenues devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais, tel que prévu dans la charte des investissements. Les avantages inhérents à ces allègements portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales.
En contrepartie, d’après la même charte des investissements, ces sociétés adjudicatrices ont l’obligation de recruter prioritairement le personnel congolais et doivent l’immatriculer à la sécurité sociale. Ladite charte précise, par ailleurs, que ces entreprises sont tenues de transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir le dynamisme économique.
Rappelons que lors de sa dernière session tenue le 30 mars, la CNI avait examiné quatre dossiers dont trois avaient reçu un avis favorable pour un investissement de plus de 129 milliards F CFA.