Du 29 novembre au 5 décembre se tiendra la rencontre internationale de danse et musique de Brazzaville, « Boya kobina », qui réunira pour l’occasion les artistes venant de plusieurs pays.
Lancé à l’initiative du danseur, chorégraphe et chanteur congolais Delavallet Bidiefono, le festival Boya kobina, en français « Venez danser », fait encore son retour cette année pour des moments inédits autour des spectacles, ateliers, performances, concerts, projections et rencontres. Le thème retenu pour la huitième édition est « Action ! On posera les mots après ».
Ce thème s’inspire d’une création chorégraphique de Delavallet Bidiefono intitulée « Empreinte, on posera les mots après », datant de 2009. Pour lui, ce thème demeure d’actualité car depuis des années, Boya kobina met à l’honneur des femmes et des hommes passionnés et talentueux en danse. En parallèle, le festival poursuit son accompagnement des artistes en devenir. En ce sens, puisqu’il y a urgence à faire, à agir, à créer, à rencontrer, à partager, à former et à se former, Bidiefono a tenu à le rappeler à travers la thématique de cette année.
Devenu au fil des ans l’un des rendez-vous incontournables de danse sur le continent, le festival Boya kobina se veut aussi mobile et itinérant. Dans ce contexte, le rendez-vous s’est longtemps déployé entre le chaudron bouillonnant de l’espace Baning’art et l’Institut français du Congo (IFC). Mais, cette année, Boya kobina compte aller plus loin à la rencontre de nouveaux publics, notamment au lycée agricole, aux dunes de Ntoula, aux pieds dans l’eau et chez les habitants.
En ce qui concerne la programmation du festival à l’IFC, il est prévu des spectacles du 29 novembre au 1er décembre. « Parcours » d’Ekilibro Noah, un artiste franco-camerounais, et « Kipiala », spectacles collectifs des artistes évoluant aux ateliers Sahm, seront à découvrir à l’ouverture du festival. Dans la seconde journée, il est prévu la performance « Lies moi » de l’artiste camerounaise basée au Congo, Ange Kayifa, et un spectacle collectif intitulé « Omma » de Joseph Nadj qui viendra de la France. La soirée du 1er décembre vibrera au rythme de « Tsota » de Didier Ediho de la République démocratique du Congo, « Entre deux M.E.C » de la compagnie Pro 7 du Bénin et enfin « Algorithme » par Walô également du Bénin.
Notons que tous les spectacles sont ouverts gratuitement au public.