Le suivi du Plan de résilience mis en place par les autorités a permis de contenir la flambée des prix alimentaires observée dès la fin du premier trimestre de cette année. Dans les marchés, les prix des produits congelés (cuisse de poulet, poisson de mer), de l’huile, du riz ordinaire… ont progressivement baissé pour atteindre leur niveau d’avant la crise.
Devant la presse nationale, le 16 novembre à Brazzaville, le directeur général du Commerce intérieur, Martin Moubari, a salué l’impact des mesures du plan de résilience 2022-2023 sur les prix des produits alimentaires de base. Il a annoncé de nouvelles mesures, telles que l’affichage des prix, pour essayer de préserver le pouvoir d’achat des ménages durement affecté par la flambée des prix.
En termes de tendance baissière, le carton de 20 kg de poisson de mer « Moseka », vendu à 40 000 FCFA, a chuté actuellement à 37 000 FCFA; le carton de 10kg de cuisses de poulet qui coûtait 14 000 FCFA est redescendu aujourd'hui à 11 500 FCFA. C’est également le cas pour le bidon d'huile de palme raffinée de 25 litres dont le prix est passé de 30 500 FCFA en octobre à 29 500 FCFA actuellement; le sac de riz ordinaire de 25 kg, quant à lui, a chuté de 10 500 à 10 000 FCFA.
Le directeur général du Commerce intérieur s’est également montré rassurant sur l’impact des subventions apportées par l'Etat pour stabiliser les prix du pain (à travers le prix du sac de farine de blé) et du carburant. On peut y ajouter les exonérations fiscales sur l'importation des produits de base comme la viande, la volaille, le sel, etc.
« La solution à laquelle le gouvernement travaille est d'augmenter l'offre locale, à travers l'appui aux activités agricoles, en vue de réduire significativement la dépendance aux importations des produits alimentaires et avoir ainsi la maîtrise des prix. Cet axe d'appui à la production est également prévu dans le plan de résilience et dans le Plan national de développement 2022-2026 », a déclaré Martin Moubari, en précence de son collègue Philippe Nsondé, le directeur général de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales.
Face à la menace d’une crise alimentaire, rappelons-le, le gouvernement congolais a adopté fin juin le Plan de résilience couvrant les importations des produits alimentaires de base ainsi que les intrants agro-pastoraux et halieutiques. Une première mesure de douze mois avait été publiée en juin dernier, concernant l'exonération des droits et taxes de douane sur la farine de blé, l’huile végétale raffinée, la viande congelée, les poissons de mer congelés, les poissons salés, le riz, le lait en poudre, les aliments pour enfant, les aliments de bétail, les intrants, les œufs destinés à l’incubation,