2002-2022, la délégation générale aux Grands travaux a évoqué les vingt ans de son existence en se projetant vers le futur.
Oser le développement du pays en mobilisant les ressources dont il dispose est le pari que s’était fixé la direction générale aux grands travaux (DGGT) à sa création en 2002. Vingt ans après, les responsables de l’institution ont dressé un bilan satisfaisant du chemin parcouru à la faveur d’une cérémonie organisée au centre de conférence international de Kintélé, le 3 décembre, en présence du président de la République, Denis Sassou N’Guesso.
Longtemps délégué général aux Grands travaux, le ministre d’Etat, de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier, Jean-Jacques Bouya, a rappelé dans une courte évocation qu’en vingt ans, en dépit des obstacles divers, porté par « la persévérance et l’espérance », le Congo a enregistré des « avancées significatives » en matière de modernisation de ses infrastructures et partant du cadre de vie. Les deux dernières décennies livrent le témoignage d’une belle aventure, a-t-il soutenu.
A son tour, s’il n’a pas été exhaustif en parlant de ponts, routes, ports, aéroports, logements sociaux et administratifs, infrastructures sanitaires, sportives, scolaires et universitaires, centrales hydroélectriques et réseaux d’adduction d’eau, acquis en l’espace de vingt ans, Oscar Otoka, actuel délégué général aux Grands travaux, a fixé les repères de ces dotations en soulignant leur apport dans l’amélioration du quotidien de la population congolaise.
« Jusqu’en 2004, une cinquantaine de localités seulement disposait d’un réseau d’adduction d’eau potable. Ajourd’hui, plus de 2000 villages disposent d’installations d’eau potable ; en 2007, le Congo disposait d’un réseau routier national revêtu de 1200 km, aujourd’hui plus de 3100 km de routes sont bitumées », a notamment lancé Oscar Otoka, qui tenait par cette « piqûre de rappel » à montrer qu’en dépit de ce que l’on rapporte sur les performances de sa structure, la DGGT poursuit son petit bonhomme de chemin.
Le film d’une vingtaine de minutes projeté pour la circonstance a révélé que d’immenses défis ont été relevés, mais que bien d’autres encore le restent.