Le gouvernement, par le biais du ministère de l’Economie et des Finances, a lancé le 7 décembre à Brazzaville les travaux relatifs à la réalisation de trois études économiques dont celle sur la transformation du bois au Congo.
La cérémonie de lancement des différentes études a été rehaussée par le ministre en charge de l’Economie, Jean-Baptiste Ondaye. S’agissant de l’étude sur la transformation du bois, elle permettra de déterminer les causes de l'insuffisante transformation des grumes en vue d'identifier les facteurs de blocage et de proposer les mesures pouvant la booster.
Hormis cette étude, il y a également celle sur l'impact de la réduction des dépenses de subvention des produits pétroliers sur l'économie congolaise afin de soulager les finances publiques en agissant sur ces subventions. Pour ce qui est de l’étude sur l'identification des secteurs porteurs de croissance de l'économie congolaise dans le cadre du le Plan national de développement (PND) 2022-2026, il sera question d’identifier les secteurs porteurs de croissance économique pour mieux cerner les facteurs d'accélération et de durabilité, en rapport avec les choix déjà effectués dans ce PND..
Ouvrant les travaux, le ministre l’Economie et des Finances a signifié que la réalisation de ces études intervient dans un contexte marqué au niveau national par la mise en œuvre du PND 2022-2026 ; du plan de résilience sur la crise alimentaire, ainsi que la poursuite de l'exécution du programme économique et financier avec le Fonds monétaire international, soutenu par la facilité élargie de crédit ; au niveau sous-régional, par l'annonce de l'entrée en vigueur, à compter du 1er janvier 2023, de la loi interdisant aux Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale d'exporter le bois sous forme de grumes.
Au niveau international, par contre, cela se justifie par la persistance de la crise russo-ukrainienne qui continue de perturber les chaînes d'approvisionnement en produits de base, avec pour conséquences, entre autres, la flambée des prix des produits énergétiques, notamment le pétrole et le gaz.
« … Les travaux relatifs à la réalisation de ces études connaîtront à la fois la participation des partenaires techniques de la Banque mondiale et du Programme des nations unies pour le développement, des consultants nationaux qui seront recrutés par appel d'offre, ainsi que des cadres des administrations publiques en charge de ces questions. Comme toute étude, elles nécessitent en amont l'élaboration des termes de référence, qui est un cahier de charges pour pouvoir mener à bien les travaux », a indiqué le ministre Jean-Baptiste Ondaye.
Il a, par la même occasion, invité les membres des différentes équipes techniques qui seront à pied d'œuvre à travailler avec efficience, en tenant compte des orientations inscrites dans les différents termes de référence.