Les ateliers ont permis de parvenir à des grandes recommandations à l’intention du gouvernement de la République, notamment la popularisation du tourisme en République démocratique du Congo (RDC). A l’issue des travaux, plusieurs intervenants ont lancé un appel aux opérateurs économiques tant nationaux qu’internationaux afin d’investir dans le secteur du tourisme.
L’industrie touristique nationale compte à ce jour un taux d’investissement parmi les plus faibles par rapport aux autres secteurs porteurs du pays. Pour renverser la tendance, le principal enjeu serait, à en croire l’Agence nationale de promotion des investissements (Anapi), « de faire croître le revenu dans l’éducation et l’information ». L’idée, poursuit-elle, est de promouvoir l’industrie touristique en offrant aux jeunes tant les notions que l’apprentissage. « Il faut sécuriser les touristes qui viendront investir en RDC par le texte de base, avoir une connectivité des provinces par la création des infrastructures et la révision de la taille des investissements », a-t-elle préconisé. Au regard de son rôle stratégique, l’Anapi a la lourde mission de recevoir et d’analyser les projets d’investissement à agréer dans le cadre du Code des investissements.
Pour sa deuxième édition, la Semaine congolaise du tourisme a revêtu une dimension éminemment politique. En effet, comme l’explique Modero Nsimba, ministre chargé du secteur, la RDC doit « repenser le tourisme ». L’autorité voit son secteur comme un vaste chantier où il est possible d’investir dans plusieurs domaines, notamment l’hôtellerie, les agences de voyage, les constructions d’aménagement, la valorisation des sites, l’organisation événementielle et la promotion des sites touristiques naturels, historiques et culturels. Modero Nsimba se dit convaincu de la place importante du secteur touristique dans la vie nationale. Et les chiffres de la deuxième Semaine congolaise du tourisme viennent témoigner d’un attrait croissant. Au total, plus de 400 participants ont été édifiés sur le thème du « Tourisme, investissement et assurance » ainsi qu’au " Tourisme changement climatique, tourisme et secteur privé et l’entrepreneuriat des jeunes».
Dans un avenir proche, plusieurs orateurs convergent déjà sur l’idée que l’industrie touristique deviendra un véritable catalyseur d’accélération et de multiplication d’investissements. Les mêmes chiffres révèlent un taux d’affluence de 93 % dans les stands. « Une large gamme des produits touristiques des institutions publiques, des entreprises privées et des organisations touristiques de la société civile. De cette rencontre, il faut surtout retenir que d’importantes recommandations sont attendues pour la bonne marche du secteur », a-t-on fait savoir. En cette période de diversification économique, il est crucial d’assurer un élan de création du marché local du tourisme domestique.