Dans un élan de participation et d’implication des communautés locales et de la population autochtone dans la gestion durable des forêts, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), en partenariat avec la Rencontre pour la paix et les droits de l’Homme, a organisé le 16 décembre, à Brazzaville, un forum central sur les initiatives climatiques et la gestion durable des forêts.
La société civile (Institut cerveau vert, Observatoire indépendant des tourbières…) ; les cadres d’administrations (Ministère de l’Economie forestière, ministère de l’Aménagement du territoire, Accord de partenariat volontaire/Flegt…); le secteur privé (Uni Congo bois, ATIBT) ; les partenaires techniques (Union européenne, Agence française de développement, ITIE…) et les représentants des communautés locales et des peuples autochtones sont les différents acteurs ayant pris part au forum central sur les initiatives climatiques et la gestion durable des forêts. L’objectif étant de sensibiliser les parties prenantes aux enjeux liés à la gouvernance climatique forestière et foncière en République du Congo, ainsi que de favoriser la responsabilisation de chaque acteur sur les questions de gouvernance des ressources forestières locales.
« La République du Congo fait partie du Bassin du Congo et son économie repose principalement sur l’exploitation des ressources naturelles, dont la forêt. Et, il y a autant d’enjeux que pour assurer une meilleure gestion des écosystèmes, une politique de gestion durable ayant pour base l’aménagement forestier avait été adoptée par les pouvoirs publics, tout en impliquant trois piliers : l’économie, l’environnement et le social qui invitent à ne laisser personne de côté. D’où notre mobilisation d’aujourd’hui à convier autour d’une même table les différents acteurs œuvrant pour la bonne gouvernance des ressources naturelles et des questions climatiques, forestières et foncières », a fait savoir Franck Chardin Tchibinda, directeur exécutif de l’OCDH.
Les communications au cours de ce forum ont, entre autres, porté sur les enjeux et défis de la gouvernance forestière ; les enjeux, défis et opportunités de la gouvernance climatique ; le contrôle communautaire ; et, enfin, la gestion durable des forêts. Les conclusions de ces échanges permettront certainement, à l’avenir, de créer une synergie d’action entre les différents acteurs. Ce qui favorisera ainsi un climat de dialogue et de partage d’expérience entre les parties prenantes pour une meilleure gouvernance climatique, forestière et foncière. « Nous sommes plus que rassurés que chacun jouera sa partition pour une meilleure intégration inclusive de la gestion durable de nos ressources, au bénéfice de la population », a souhaité Franck Chardin Tchibinda.