‘’La semaine des métiers du raphia’’, lancée le 16 décembre à Brazzaville par la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, met en lumière le raphia dans les différentes facettes par lesquelles il contribue à diversifier l’économie.
« Nous travaillons avec abnégation pour que le Congo soit compté parmi les pays producteurs et exportateurs du raphia », a déclaré la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, à l’ouverture de ‘’La semaine des métiers du raphia’’. L’initiative, selon elle, vise à répondre à une des orientations relatives à la relance de l’économie congolaise, la création d’emplois, la diversification de l’économie afin de sortir du tout-pétrole.
Cette semaine qui prendra fin le 23 décembre se tient sur le thème « Les métiers du raphia dans la diversification de l’économie congolaise ». Pour aspirer à une économie diversifiée, l'un des axes incontournables est la transformation locale des matières premières, à en croire la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat. Il faudrait donc améliorer les procédés de toute la chaîne de mise en valeur du raphia, de la récolte aux produits finis.
Les objectifs poursuivis par cette activité sont, entre autres, mettre en lumière de nombreuses opportunités de carrière à saisir dans les métiers du raphia. Elle facilite, par ailleurs, des rencontres B to B entre tisserands, couturiers modélistes, designers, peintres, brodeurs… Il y a aussi, les ateliers et tables rondes avec des experts en la matière pour un transfert de compétences. Les stands d’exposition-vente sont déployés pour sensibiliser et faire renaître les vocations.
Selon la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, la modernisation des procédés d’extraction, de conditionnement, de production et de commercialisation des produits dérivés du raphia doivent interpeller à différents niveaux. « En travaillant en synergie avec le ministère de l’Economie forestière, le ministère en charge de l’Agriculture ainsi que celui de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, plusieurs actions devraient être entreprises dans les zones agro-écologiques favorables à la culture à grande échelle du palmier raphia », a-t-elle déclaré, en présence de ses collègues en charge du Développement industriel, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes, et de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel.