Parue aux éditions l’Harmattan Congo-Brazzaville, l’œuvre littéraire de Jean-Pierre Heyko Lekoba, titrée "Notre « maison commune » le Congo", comprend 133 pages. Dès l’avant-propos, l’auteur marque le ton. Il écrit : « L’avenir, je l’affirme, est une espérance partagée » (p. 13).
Bien conçu, le titre "Notre « maison commune » le Congo" renseigne sur l’ardent désir de prôner le vivre-ensemble. Le vivre-ensemble, chacun le sait, est le fondement de la vie sociale. C’est la condition de la cohésion d’une société. À la page 35 de cet ouvrage, Jean-Pierre Heyko Lekoba cite le président de la République, Denis Sassou N’Guesso : « Vivre ensemble, bâtir ensemble, dans la paix : c’est à ce prix que le Congo va gagner le pari de sa modernisation et de son industrialisation…Vivre ensemble, bâtir ensemble, dans la paix: telle est la condition sine qua non pour assurer la promotion et le renforcement de la démocratie, de l’État de droit, des libertés, de toutes les libertés ». Il s’agit d’un extrait du discours d’investiture du 14 août 2009.
Tout en condamnant les antivaleurs, l’auteur propose, entre autres, le renforcement de la libre opinion et l’unité de tous les fils et filles de la République du Congo. Pensant que l’Afrique est apte à être mature, il déplore le fait que « De tout temps, les Africains ont laissé les Occidentaux disserter et décider de leur avenir ».
Écrivain et homme politique congolais, Jean-Pierre Heyko Lekoba fut préfet du département du Niari, député à l'Assemblée nationale du Congo de 2002 à 2007. Il a été conseiller spécial du Premier ministre Charles David Ganao en 1997. Lors des élections législatives de mai à juin 2002, il a été élu à l'Assemblée nationale en tant que candidat de la circonscription d'Etoumbi.
En définitive, ennemi de l’ethnocentrisme, Jean-Pierre Heyko Lekoba est un patriote qui n’est pas enlisé par la différenciation d’aires géographiques. Les Congolais, pour ce qui les concerne, devraient se retrouver, se donner la main, avancer ensemble dans le sens des vents qui portent leur unité (…) Les Congolais ne peuvent pas continuer à se disputer, à se diviser, à s’ignorer. Leur destin est définitivement lié (…)» (p. 103 et 127). "Notre « maison commune » le Congo", un beau livre qui mérite d’être lu et relu. Puisse Dieu permettre que les Congolais (e) s bâtissent ensemble, dans la paix !