Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, les 20 et 21 décembre, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord du premier financement de la politique de développement pour la gestion budgétaire et la croissance inclusive, pour un montant d’un peu plus de 33 milliards FCFA.
L’accord y afférent a été conclu le 19 décembre à Brazzaville entre la République du Congo et l’Association internationale de développement (IDA). Ce financement sera décaissé en trois tranches, pour une série programmée sur la période 2022-2024. L’enveloppe d’un montant de 50,4millions d’euros, soit un peu plus de 33 milliards FCFA, sera décaissée d’ici au 27 décembre.
Cet appui budgétaire permettra de combler le déficit de financement du programme de facilité élargie de crédit pour l’année 2022. Il vise aussi à corriger les déséquilibres macroéconomiques et impulser la reprise économique dans le contexte post-covid-19 et à poursuivre l’assainissement des finances publiques ainsi que la restructuration globale de la dette.
« Cet appui budgétaire va servir à financer certaines dépenses adoptées dans la loi de finances 2022. L’enveloppe servira aussi à la mise en œuvre des réformes structurelles adoptées, en vue de renforcer la gouvernance et de s’attaquer à la diversification économique et au programme de réformes économiques de la Cémac. La somme sera injectée dans les secteurs stratégiques, piliers du Programme national de développement 2022-2026 », a précisé Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babakas, ministre en charge du Plan, qui a soutenu le projet de loi.
A terme, l’objectif principal du gouvernement est, entre autres, de maintenir la stabilité macroéconomique.