La ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ébouka-Babackas, a été récompensée le 23 décembre, à Brazzaville, pour son passage « remarqué » à la tête du Conseil des ministres de l’Institut de formation et de recherche démographiques (Iford).
La République du Congo a assuré la présidence du Conseil des ministres de l’Iford durant un mandat de deux ans de 2019-2021. Malgré le contexte difficile de la pandémie de covid-19, la présidence congolaise a pu redynamiser les activités de cet institut, un organisme panafricain qui joue un rôle clé dans la formation des jeunes cadres et le développement sur le continent.
En remettant le trophée à l’intéressée, le représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), Victor Rakoto, a salué les efforts consentis par la présidence congolaise de l’Iford pour redynamiser une organisation en difficulté. Cette distinction est donc la reconnaissance des efforts en faveur de l’intégration et du développement sur le continent.
En effet, la remise du prix Iford encourage à mieux faire et à continuer d’œuvrer pour l’essor des pays africains, a réagi la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas. « Je suis particulièrement honorée de recevoir ce trophée de la part de l’Iford, mais remis par le représentant résident du Fnuap, car nous avons eu à travailler pendant deux ans à redresser l’Iford, en étroite collaboration avec l’administrateur de l’institut. Nous nous réjouissons que de temps en temps, nous puissions recevoir des distinctions, mais modestement cela nous invite à toujours mieux faire », a-t- elle déclaré.
De nombreuses initiatives ont, en effet, été menées sous la présidence congolaise en vue de relancer les activités de l’Iford créé en 1972. C’est le cas de la tenue, en octobre dernier à Brazzaville, du Conseil d’administration de l’Iford ayant réuni des statisticiens et démographes du continent. L’objectif de la rencontre était de permettre à l’institution de jouer sa partition dans la formation des cadres africains, pour faire face à la pénurie des cadres démographiques devant l’importance croissante des problèmes de population en Afrique.
La session de Brazzaville avait permis aux participants d’adopter le Plan d’actions prioritaires et le budget 2023, de présenter le rapport de l’audit organisationnel de l’Iford, d’assurer le suivi du processus de recrutement d’un nouveau directeur exécutif de l’organisation, de réviser les textes organiques ainsi que de préparer des recommandations à soumettre au Conseil des ministres de l’Union africaine.