Les infrastructures de télécommunications ont été construites sur l’ensemble de la République du Congo. Les entreprises et ménages sont connectés à la fibre optique terrestre, notamment à Brazzaville et Pointe-Noire, comme le prouve l’édition 2022 de l’annuaire statistique du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.
La nouvelle version de l’annuaire statistique sur les données de 2021 a été rendue publique, le 27 décembre, à Brazzaville, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, en présence de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration, Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babackas, et celui du Budget et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.
Le document dédié aux trois secteurs-clés (postes, télécoms et numérique) récapitule les données sur les avancées des deux dernières années. Même si l’annuaire fournit des données brutes sans aucune interprétation de la part de l’auteur, l’on observe en matière de télécoms de nombreux progrès pour couvrir les zones blanches et améliorer les tarifs voix/SMS/internet. Les transactions du secteur de téléphonie représentent plus de 130 milliards FCFA en 2021, contre 116,3 milliards FCFA 2020.
En ce qui concerne l’accès à internet, une dizaine de sociétés fournisseuses opèrent sur le marché local à l’instar de l’opérateur public Congo Telecom, qui vend de l’internet fixe par fibre optique. Le groupe Vivendi Africa, l’opérateur local OFIS, ainsi que les deux opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Airtel) offrent des services Internet fixe par fibre optique et par radio. Les opérateurs jugés moins offensifs comme Alink Telecom, PI Service/Sky TIC et AMC Telecom sont aussi présents sur le marché congolais.
Les chiffres sur le personnel aussi bien du secteur public que du privé révèlent un besoin pour le pays de former de nouveaux cadres en vue d'une dynamique du secteur. Ce manque de compétences se fait sentir au niveau des télécoms, mais également des Postes et du secteur numérique. Mais les données contenues dans cet annuaire statistique constituent un véritable outil d’aide à la prise de décision pour les autorités de tutelle, a renchéri Gabreil Mpovenossouri, le directeur des études et de la planification dudit ministère et un des rédacteurs du document.
Une analyse que partage le ministre Léon Juste Ibombo, ajoutant que le document permettrait de mesurer et d’évaluer l'impact des politiques et stratégies de développement, mais aussi de mettre en œuvre le suivi-évaluation des politiques, plans et programmes, projets de développement. «Au regard de cet investissement dont l'enracinement recherché dans le secteur en plein essor est une sollicitation permanente, le ministère dont j'ai la charge entend mettre à la disposition des utilisateurs publics et privés des données statistiques actualisées, fiables, mesurables des efforts de développement de notre département dans notre pays », a-t- il déclaré.