Au total, 1050 jeunes supplémentaires vont bénéficier des formations dans le cadre du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), cofinancé par la Banque mondiale et l’État congolais. À l’issue de son comité de pilotage, tenu le 27 décembre, le PDCE a annoncé d’autres activités prioritaires en faveur des jeunes vulnérables à Brazzaville et Pointe-Noire.
Les membres du comité de pilotage du PDCE ont approuvé le Plan de travail et le budget annuel (PTBA) de clôture axé sur une quarantaine d’activités, principalement le lancement de la deuxième vague de 1050 jeunes vulnérables supplémentaires à former par le projet, le financement de 100 plans d’affaires pilotes, la poursuite du renforcement des capacités de 800 micro-entrepreneurs ainsi que la réalisation des études d’impact dudit projet.
Ce PTBA 2023 est, en effet, accompagné d'un budget dont le montant est estimé à 4,3 milliards FCFA. Cependant, la réalisation des actions au profit des couches défavorisées exigera des apports financiers de l’État congolais. À partir du 30 juin 2023, le financement des activités du PDCE dépendra entièrement des fonds propres de l’État.
Le gouvernement est alors invité à apporter la contrepartie de l’État prévue dans l’Accord de financement du PDCE. « Une période dite de grâce est accordée pour la liquidation des activités restantes. Cette période doit être entièrement financée sur fonds propres du gouvernement. C’est pourquoi, une note d’information relative aux diligences de clôture a été élaborée pour un plaidoyer à la tutelle via le présent comité de pilotage du projet. Un budget estimatif de 250 millions FCFA serait nécessaire pour couvrir les charges inhérentes à cette période », a indiqué Auxence Léonard Okombi.
Lancé depuis 2014, le PDCE a bénéficié en 2020 d’un financement additionnel de 15 millions de dollars (environ 10 milliards FCFA), permettant de former 5 000 jeunes supplémentaires. Le président du Comité de pilotage du projet, Paul Soni-Benga, a salué une contribution de la Banque mondiale en vue de juguler le problème de l’employabilité et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes défavorisés au Congo.
Le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel a, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’opérationnaliser le Cadre national de certification professionnelle qui servirait de référence en matière de gestion de la formation professionnelle au Congo, aussi bien par le secteur public que par le secteur privé. « Il est important qu’une réflexion soit engagée sur la nécessité de pérenniser les acquis du PDCE après sa clôture », a-t -il martelé.