Cinéma : le festival International du Film de Brazzaville en Aout prochain

Jeudi, Décembre 29, 2022 - 16:00

Dans le cadre du lancement officiel marquant les préparatifs des activités relatives à la grande messe culturelle du cinéma qui va se tenir  en  2023, L’Association des Cinéastes et Producteurs du Congo, Le Mbongui, a tenu une conférence de presse  sur le Cinéma congolais à Brazzaville  le 29 décembre, sous les thèmes « donnons vie à notre cinéma » et « pourquoi le cinéma congolais peine à décoller ». La cérémonie a eu lieu en présence de Sébastien Kamba, premier cinéaste du Congo.

Deux projets ont constitué l’ossature  de cette rencontre cinématographique. Il s’agit entre autre  du Mois du Cinéma Congolais (Mocico) et du Festival International du Film de Brazzaville (Fifbra).

En ce qui concerne le Mocico, elle se résume par la projection du savoir-faire des cinéastes congolais, visant à faire la joie des congolais  et le reste des cinéphiles, dans le but  de prouver que le cinéma congolais existe. Arthur Chelfi Olimpio, directeur du festival, a présenté le programme de cet évènement tant attendu «  en aout prochain nous aurons deux semaines des films typiquement congolais dans les différents arrondissements de Brazzaville. Ils seront appréciés par ces populations. Et, la troisième semaine  sera consacrée au Fifbra où nous aurons un grand challenge. IL y’aura une compétition entre les films congolais et les films étrangers et internationaux »  et d’ajouter «  nous allons faire une sélection des meilleurs films à envoyer pour la compétition. C’est aussi une occasion pour les étrangers de découvrir notre cinéma » a-t-il fait savoir. Il a également  profité de l’occasion pour lancer un cri d’alarme auprès des mécènes et des pouvoirs publics pour l’accomplissement de ces projets.

Dans le même contexte, Sébastien Kamba a exhorté au comité du Mocico à être ouvert à la recherche des solutions importantes pour l’évolution de ce ces projets «  il est grand temps pour que nous puissions chaque fois parler de ce domaine qui semble être un peu marginalisé. Nous espérons que le Mocico et le Fifbra se passeront dans des conditions professionnelles. Le suivi sera fait et les conseils seront apportés par des anciens ».

Par ailleurs,  la question sur le  cinéma Congolais qui peine à décoller, a suscité la curiosité des participants et a par la suite fait l’objet d’un débat. Pour y remédier, Gilles Djibril, Directeur Général du fond pour la relance du cinéma congolais n’a pas manqué de donner les raisons de ce recul « le cinéma congolais souffre parce qu’il y’a un manque de formation, un manque d’appui, et des structures. Nous qui sommes le Mbongui, avons émis cette préoccupation majeure dans notre plan d’action Pour proposer au pouvoir public la création d’un fond pour la relance du  cinéma  congolais. Nous pensons que nos partenaires pourront nous encadrer et nous accompagner dans la mesure de faire comprendre et de faire appliquer cette proposition pour assurer l’éveil du cinéma congolais et une audience a l’internationale  ». A-t-il suggérer

Notons que le Mbongui est une association Laïque et apolitique créée le 16 mars 2020 à Brazzaville pour des producteurs et réalisateurs congolais. Elle se veut être le maillon fort du septième art en vue de réunir les professionnels du cinéma au Congo dans l’optique de fédérer  toutes les synergies  positives capables de contribuer à l’élévation et à la prospérité du cinéma congolais. Depuis sa sortie officielle en juillet 2021, le Mbongui travaille sur un plan d’action qui s’étale sur cinq objectifs à savoir : la rédaction de la proposition de structurations du secteur cinématographique, des formations, l’acquisition des kits de tournages, la production et réalisation de 22 films, le Mocico et biens d’autres.

Divine Ongagna
Légendes et crédits photo : 
Le poduim de la Conférence de presse
Notification: 
Non