À la faveur de sa mission en France, Juste Désiré Mondélé, secrétaire général du Club 2002-Parti pour l’unité et la République (PUR), a retrouvé ses anciens militants de la diaspora.
Le 2 janvier, à Paris, Juste Désiré Mondélé, actuel ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, avait inséré dans son planning une causerie-débat avec ses anciens "camarades du parti".
En présence d’une délégation du Parti congolais du travail conduite par Anatole Guy Elenga, président de la Fédération Europe, la rencontre a permis d’échanger sur des points de vue constructifs entre membres de la majorité présidentielle.
« Un moment d’échanges, de retrouvailles et d’expression de la solidarité patriotique au-delà de toute coloration politique », s’est réjoui le secrétaire général, rappelant au passage que c’est de Paris que le révérend pasteur Wilfrid Guy César Nguesso avait fondé le Club 2002-PUR.
Il a réitéré à cette occasion sa considération de la diaspora de France comme étant un laboratoire d’idées, « une industrie d’intelligences » pour ce que le chef de l'État, Denis Sassou N’Guesso, préconise quant à la contribution et l’implication au développement des Congolais de l’étranger.
Plusieurs expériences ont été menées jusqu’alors de manière individuelle. Que ce soit pour les soutiens financiers apportés aux familles via les agences de transfert de fonds ou les initiatives de création d’entreprises, « l’heure est à la conduite d’une réflexion pour savoir comment capitaliser l’apport de l’expertise de la diaspora ».
Juste Désiré Mondélé a pris pour exemple l’instauration très prochaine de la couverture maladie universelle au Congo ou, dans le cadre de l’écologie, la pose de panneaux photovoltaïques. « L’expertise de celles et ceux, au sein de la diaspora, qui ont l’expertise dans ces domaines s’impose ; organisons-nous pour mieux transférer les fonds nous-mêmes », a-t-il précisé.