Le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures, Jean Jacques Bouya, a réuni, le 4 janvier à Brazzaville, à l’occasion de la nouvelle année, ses proches collaborateurs, pour leur donner des orientations fermes sur les défis que doit relever son département pendant les douze prochains mois.
Les directeurs généraux et centraux, les conseillers et cadres de cabinet étaient conviés à la réunion d’orientation 2023. A cet effet, le ministre d’Etat a rappelé à ses proches collaborateurs la transversalité du département qu’il pilote ainsi que la place stratégique que celui-ci occupe dans le développement du Congo.
Ainsi, pour tenir le pari de l’année 2023 qui commence, Jean Jacques Bouya a exhorté les cadres et techniciens de son département à corriger des défaillances observées les années écoulées afin de bien fixer le cap. Il a ainsi prescrit à chacune des directions sous sa tutelle des orientations fermes à suivre ainsi que des défis qu’elles doivent relever durant les douze prochains mois.
A priori, Jean Jacques Bouya a confié à ses collaborateurs la mission de capitaliser les acquis de l’ensemble des infrastructures construites à travers le pays afin, a-t-il indiqué, d’éviter de tomber dans le cycle ‘’construction, destruction et reconstruction’’, qui ne permettra pas au pays d’avancer.
A cet effet, il a instruit ses collaborateurs à faire l’état des lieux des chantiers arrêtés et en cours d'exécution.
Au Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), par exemple, le ministre d’Etat a enjoint les cadres et dirigeants de la structure à en faire un instrument haut de gamme, capable d’accompagner le développement du Congo dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.
Dans les priorités de l’année 2023, le ministre est revenu sur l’impérieuse nécessité de moderniser le Fonds routier, dans le but d’en faire une structure digne de répondre aux nombreux défis concernant l’entretien des routes. « Faire du BCBTP et du Fonds routier des instruments adaptés et compétents, capables de répondre valablement aux attentes du pays en matière du bâtiment, des travaux publics et de l’entretien routier », a indiqué Jean Jacques Bouya.
La traversée des rivières Motaba et Ibenga, l'autre priorité
Le département de la Likouala est coupé du reste du pays depuis un moment à cause de l’enclavement dû au manque de voies de circulation. A ce sujet, le ministre d’Etat a demandé aux techniciens de profiter de la petite saison sèche en cours dans ce département afin d’installer des bacs sur les rivières Motaba et Ibenga. Une option palliative retenue pour l’heure, pour permettre aux habitants de se mouvoir. Toutefois, a-t-il souligné, six ponts à travers le pays sont à construire en toute urgence.
Le ministère de l’Aménagement va également consacrer son énergie à améliorer ses performances internes, assainir le processus de passation des marchés publics. Pour ce faire, il organisera dans les prochains mois des journées portes ouvertes sur l’entretien routier, question d’édifier l’opinion sur l’importance de la route et de son entretien.