Pour ce mouvement citoyen, ces actions conseillées à tout le peuple congolais constituent un des dix mécanismes de sécurisation populaire qui va aider à démasquer les auteurs de ces ignobles actes pour ainsi préserver les vies humaines.
Tout en condamnant avec la dernière énergie l’attentat à la bombe perpétré, le dimanche 15 janvier 2023, dans une église protestante à Kasindi, dans le territoire de Beni, à la frontière avec l’Ouganda, causant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés, le Mouvement des indignés estime que l’heure n’est plus aux pleurs et aux lamentations. Ce mouvement citoyen exhorte la population congolaise de passer à l’offensive et en action, en appliquant l’un des dix mécanismes de sécurisation populaire. Il s’agit, selon les Indignés, de l’autosurveillance et l’autocontrôle. Ceci, a précisé ce mouvement, devra aider à démasquer les auteurs de ces ignobles actes pour ainsi préserver les vies humaines.
Les Indignés, qui accusent, par ailleurs, les autorités congolaise de ne pas donner priorité à la situation sécuritaire qui prévaut dans l’est du pays, réitèrent leur appel lancé à la population pour l’auto-prise en charge, particulièrement, sur le plan sécuritaire. « Il est visible, au regard du comportement des autorités en place que les tueries incessantes perpétrées à l’Est du pays demeure le cadet de leurs soucis. La diversion et la légèreté des services de sécurité qui entourent cet énième attentat après qu’un document d’alerte attribué à l’Agence nationale de renseignements (ANR), jugé de fake news, ait circulé quelques jours avant démontrent un abandon total de la population entre les mains de l’ennemi », a souligné ce mouvement dans sa réaction du 16 janvier. Après les massacres de Kishishe par les M23 et autres tueries à Djugu, Beni, Mwenga…, insiste le Mouvement des indignés, l’heure est à la prise en charge.
Ce mouvement, qui dit déplorer ces situations, affirme également compatir avec les familles des victimes.