La triste réalité tend à se généraliser dans la ville océane et cela n’embête personne, surtout les tenanciers de ces restaurants et des clients qui y arrivent pour s’alimenter.
Un restaurant situé au bord de l’avenue du port, entre la station d’essence et le département du commerce, laisse à désirer. Se trouvant à proximité d’un tas d’immondices et d’une mare d’eau boueuse aux odeurs suffocantes, ce restaurant accueille sans gêne aucune de nombreux clients, surtout ceux qui travaillent dans des administrations se trouvant aux alentours. Ce lieu existe là depuis près d’une dizaine d’années.
Des endroits pareils sont bel et bien dans de nombreux quartiers de la ville. Et avec les pluies intermittentes qui s’abattent sur Pointe-Noire, on a bien peur que dans les mares d’eaux qui côtoient ces restaurants se multiplient des larves microbiennes qui peuvent facilement infecter des clients.
Dans le même ordre d’idées, de nombreux marchés domaniaux de la ville, pour ne citer que celui de Mvou-Mvou, avec son prolongement dit marché « Mayaka », ont cessé d’être nettoyés et désinfectés. Des vendeurs se plaisent d’étaler des marchandises, notamment poissons, viandes et légumes à côté de la saleté et des clients sans être inquiétés les achètent comme tel.
Devant le laxisme des services d’hygiène, d’autres gestionnaires de ces restaurants de fortune ne vont pas aussi se préoccuper de la salubrité de leur environnement et ce sera l’atteinte à la santé publique.