Lentement mais sûrement, le tournoi intercontinental de la Fédération internationale de football association, lancé le 1er février dernier à Tanger, au Maroc, approche de son dénouement.
Le Real Madrid entre en lice mercredi soir à Rabat contre les Egyptiens d’Al Ahly dans le cadre de la seconde demi-finale de la Coupe du monde des clubs (CMC). Le vainqueur disputera la finale samedi face aux Saoudiens d’Al-Hilal, tombeurs des Brésiliens de Flamengo 3-2, le 7 février.
Equipe la plus titrée de la compétition avec quatre sacres, la formation madrilène se privera de son attaquant vedette Ballon d’Or 2022, Karim Benzema, ainsi que de son emblématique gardien de but, Thibaut Courtois, blessés. Mais les pousseurs comme Asencio, Vinicius Jr, Rodrygo, Mariano, tout comme l’autre Ballon d’Or du club, Luka Modric, seront acclamés par les leurs fans dans une enceinte du Grand stade Prince Moulay de Rabat que l'on imagine animée ce 8 févier.
Si les Merengue viennent à bout d’Al Ahly, ce sera un coup de sort pour les représentants africains après la précoce élimination du Wydad Casablanca par Al Hilal, le 4 février. La partie ne sera toutefois pas facile pour les champions européens d’autant plus que les Egyptiens pourront bien donner du fil à retordre à la grande favorite de la compétition. Vainqueur de club américain de Seattle Sounders, Al Ahly est presque en mission du continent quand bien même dans ce domaine l'expérience parle beaucoup et ses adversaires du jour en sont pétris.
Pour ce premier Mondialito organisé en terre africaine, le mérite en revient au pays hôte. Le Maroc n’a, en effet, pas lésiné sur les moyens pour offrir au football les meilleures conditions de son développement sur le continent. En témoignent le niveau de ses infrastructures sportives qui accueillent les sélections d’autres pays africains et surtout l’accent mis dans la formation des élites du sport roi.
Autre échéance à venir, la Coupe d’Afrique des nations 2025 dont la désignation du pays d’accueil, initialement annoncée pour le 10 février, s'étire en longueur. La Confédération africaine de football déclare terminer l’examen minutieux des candidatures avant de se prononcer. « Nous devons prendre le temps et nous assurer que nous allons prendre la bonne décision. Nous ne ferons aucune annonce le 10 février. Nous ferons une annonce au moment opportun, après avoir respecté nos process’’, a indiqué le président de l’instance, Patrice Motsepe, cité par "Afriquinfos".
Une prolongation du temps de jeu qui évidemment met la pression sur les postulants à l’organisation dans deux ans de la principale fête du football africain.