Le Congo veut se doter d’une stratégie nationale de renforcement de la transparence, la redevabilité et la lutte contre la corruption. Lors d’une rencontre préparatoire avec les parties prenantes, le 9 février à Brazzaville, le ministre du Contrôle d'Etat, de la Qualité du Service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara, a souhaité une implication du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
La réunion préparatoire en prélude aux travaux d’élaboration de la Stratégie nationale de renforcement de la transparence, de la redevabilité et de la lutte contre la corruption a rassemblé les parties prenantes nationales y compris le partenaire onusien du Pnud autour du ministre Jean-Rosaire Ibara. Il s’agit de la Commission nationale de transparence et responsabilité dans la gestion des finances publiques, la Haute autorité de lutte contre la corruption, la Commission nationale des droits de l’homme.
Le gouvernement tente de mobiliser les partenaires pour le financement des travaux d’élaboration de sa stratégie, qui constituera un outil de travail devant guider les autorités en matière de gouvernance. « La recherche du financement de ce projet constitue la trame de la rencontre. L'exécution du budget de l'Etat, habituellement en début d'année, est caractérisée par un certain nombre de mécanismes causant la lenteur dans le déblocage des fonds dans les meilleurs délais. Raison pour laquelle, je me tourne vers vous afin qu'ensemble nous formulions un certain nombre d'alternatives. Je sollicite que le PNUD finance », a signifié Jean-Rosaire Ibara.
Le projet d’élaboration de cette stratégie nationale de renforcement de la transparence, précisons-le, fait suite à l’atelier de concertation sur le sujet organisé les 11 et 12 octobre 2022. Un plan de travail annuel 2022-2023 avait alors été signé entre le gouvernement et le PNUD.
« La thématique de la lutte contre la corruption et les antivaleurs nous tient à cœur, car elle fait partie des principes clés qui guident l’intervention du PNUD dans le monde. J’ai donné l’engagement du PNUD d’accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de ce projet au plan technique et financier. Nous sommes favorables à un financement tripartite, soit le gouvernement, le PNUD et d’autres partenaires à mobiliser », a assuré le représentant résident du PNUD, Opia Mensah Kumah, qui s’est également engagé à aider les autorités dans la mobilisation des partenaires.