L’empire du milieu tient à un renforcement de la coopération et à la défense ferme des droits et intérêts légitimes de ses entreprises en République démocratique du Congo (RDC).
La réaction officielle chinoise n’a pas attendu après la publication du dernier rapport de l’Inspection générale des finances sur le contrat chinois. Mais que peut-on retenir globalement ? En premier lieu, il y a l’appel à la consolidation du partenariat entre la partie congolaise et les entreprises chinoises. Tout l’enjeu est d’arriver à faire bénéficier davantage à la partie congolaise et de résoudre les désaccords à travers un dialogue amical et raisonnable. En second lieu, la Chine entend fermement défendre les droits et intérêts légitimes de ses entreprises. Au-delà, elle n’hésitera pas à riposter à toute violation des droits et intérêts légitimes de ces entreprises.
La teneur du rapport a conduit la Chine à réagir résolument. « On ne devrait jamais en arriver là, puisque le contrat sino-congolais prévoit à son article 20 le mécanisme de règlement de tout différend soit à l’amiable, soit à l’arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements en cas de persistance du désaccord », a expliqué le porte-parole de l’ambassade de Chine en RDC.
Joignant sa voix à la position officielle chinoise exprimée par cette représentation à Kinshasa, la haute direction de la Sicomines a promis d’évaluer la suite qu’il convient d’y donner afin de défendre ses droits. Pour la partie chinoise, le rapport est plein de préjugés et ne correspond pas à la réalité.