A Dolisie dans le Niari, le Programme alimentaire mondial (PAM), en collaboration avec le Centre d’échanges et de ressources pour la promotion des actions communautaires (Cerpac) et l’Association congolaise pour le développement agricole (Agridev) ont organisé, du 17 au 19 février, l’atelier de concertation des acteurs de la chaîne de valeur du manioc au Congo.
L'atelier, financé par l’Union européenne, était destiné à tous les acteurs opérant dans différentes filières de la chaîne de valeur du manioc, partant de sa transformation jusqu’aux produits finis. Les agents des ministères du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, de l’Agriculture ainsi que les acteurs de la transformation, de la consommation, de la formation, de la question des déchets et des transports ont pris part aux travaux.
La coordonatrice du Cerpac, Nelly Françoise Compte, a indiqué à l'occasion que cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national du développement 2022-2026 qui vise, entre autres objectifs, mettre un terme à la faim et la pauvreté, promouvoir l’innovation, l’industrie et l'infrastructure, avoir une production responsable et le développement du partenariat.
Au terme de trois jours, les participants ont formulé quelques recommandations. A l’Etat, il a été demandé de lever les barrières administratives pour un développement harmonieux de la chaîne de valeur du manioc. Au PAM, d'étendre ou dupliquer le projet manioc dans d’autres départements du pays, de privilégier le partenariat à long terme avec les organisations non gouvernementales locales, de mobiliser les fonds dans le cadre du suivi post projet. Aux participants, il leur a été demandé de mieux s’organiser pour une meilleure productivité agrotechnique et technologique.
Les travaux ont été clôturés par Yannick Wilfrid Poaty, directeur de cabinet du préfet du Niari. « Après trois jours d’intenses travaux, vous voici arrivés au terme de cet atelier. Des débats animés, parfois houleux que vous avez eu aussi bien en plénière qu’en commissions, les échanges fructueux dont vous vous êtes enrichis ainsi que les conclusions ont permis de bien cerner la problématique liée à la production, à la transformation et à des opportunités de la chaîne de valeur du manioc », a-t-il déclaré.
Une visite guidée des stands a été organisée afin d’apprécier les différentes recettes produites à base du manioc comme des chips, le gari, l'attieké (semoule), l’amidon et la farine comestible.