La réforme du marché du travail a été amorcée depuis 2019, avec l’éclatement de l’ex-Office national de l’emploi et de la main-d’œuvre (Onemo) en deux entités distinctes. L’appui financier de l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 12 milliards FCFA, l’assistance technique de Pôle emploi international et de l’expertise France ont permis la modernisation du secteur de l’emploi au Congo.
L’accompagnement de la France, à travers notamment l’AFD, a abouti à la création de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) et le Fonds national d’appui à l’emploi et l’apprentissage (Fonea), les deux entités remplaçantes de l’ex-Onemo. L'agence joue le rôle d’intermédiaire entre le demandeur et le futur employeur, alors que le fonds est chargé d’encadrer puis financer l’auto-emploi pour les jeunes porteurs de projet de création d’entreprise.
Les deux entités publiques poursuivent leur montée en puissance et sont plus déterminées à rendre le marché de l’emploi plus transparent et fluide, ainsi qu’à favoriser l’insertion socio-professionnelle des jeunes notamment les couches vulnérables. Elles sont appelées à installer un socle de services pour les bénéficiaires, à renforcer leurs capacités opérationnelles en lien avec la feuille de route prescrite convenue avec les partenaires suscités.
L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a ainsi martelé le soutien de son pays pour le succès de l’initiative, à travers l’AFD et les autres organismes. « Cette ambition repose sur la mise à disposition de financement important de plus de douze milliards FCFA et sur la mobilisation d’une expertise de haut niveau, mais aussi sur de solides relations de confiance entre nos deux pays », a-t-il souligné.
Depuis mai 2022, l’AFD a entamé des discussions avec la Chambre de commerce de Brazzaville en vue d’un possible soutien au secteur privé national. Elle veut contribuer à la formation des artisans et des entrepreneurs congolais.