C’est ce que l’on peut retenir des échanges entre le ministre du Tourisme et de l’Environnement, José Rodrigue Ngouonimba, et le staff de la société Congo Mining, filiale de la société australienne Equatorial Ressources Limited, conduite par son directeur gérant au Congo, John Welborn
Au cours de ces échanges qui ont porté sur deux volets, le ministre a souhaité que ses services techniques d’environnement puissent investir pour regarder les progrès réalisés par cette société. Le premier concernait l’étude de l'impact environnemental et social, et le second sur une information que la société a bien voulue mettre à la disposition du ministère, concernant la prospection minière qu’elle vient d’effectuer dans la partie septentrionale, précisément dans la Sangha.
Installée au Congo, plus précisément à Mayoko dans le département du Niari, où elle explore et exploite le fer, la société Congo Mining a dans le cadre du développement de son projet intitulé : Fer de Mayoko Moussondji, réalisé une étude d’impact environnemental et social unique, des phases d’exploration et d’exploitation. Celle-ci a été réalisée par le bureau d’étude Eco-durable, dont l’agrément a expiré depuis le 27 décembre 2013. Cette étude a été validée par la commission interministérielle, le 31 décembre 2013. Le certificat de conformité environnementale, a été établi et transmis au cabinet du ministre du Tourisme et de l’Environnement pour signature. C’est donc pour cette raison, que le staff de cette filiale de la société australienne Equatorial Ressources Limited, a été reçu par le ministre du Tourisme et de l’Environnement.
À sa sortie d’audience, John Welborn, gérant de la société Congo Mining au Congo, a expliqué à la presse le bien-fondé de cette rencontre pour la société qu’il représente ainsi que pour le Congo. « Nous avons travaillé avec l’équipe du ministre du Tourisme et de l’Environnement depuis 2010. Cette année on était allé valider l’étude d’impact. C’était une étape très importante pour nous. Car, elle nous a aidés dans le passage entre exploration et exploitation. Elle est non seulement très importante pour nous comme entreprise, mais aussi pour le Congo. Ainsi, nous allons main dans la main avec d’autres sociétés, essayer de monter les entreprises de mines. Pour nous, le secteur environnemental et social sont toujours importants. Nous travaillons beaucoup avec le ministre des Mines et de la Zoologie, avec beaucoup de techniciens, ainsi qu’avec le chemin de fer. »
Le directeur général de l’environnement, Benjamin Dzaba-Boungou, qui a pris part à cet échange, est revenu sur les points forts de cet échange. « Nous avons échangé sur deux volets. Le premier concernait l’étude impact environnemental et social. Aujourd’hui, c’est un outil fondamental, de prise de décision. On ne peut pas faire le développement sans tenir compte de l’environnement. Les deux paramètres, il faut les concilier. Ils sont venus s’enquérir de la situation ; l’étude impact a été réalisée ; les services techniques ont examiné l’étude ; la commission interministérielle qui avait été mise en place pour examiner et valider ses études s’était prononcée de manière positive. Le certificat de conformité a été établi. »
Le second volet, quant à lui, portait sur une information concernant la prospection minière qu’elle vient d’effectuer dans la partie septentrionale, précisément dans la Sangha. Là-bas aussi, les prospections et les sondages ont été effectués par cette société.
Au terme de cet échange, le directeur général de l’environnement a rappelé que le ministre souhaitait effectivement que les services techniques d’environnement puissent s’investir pour regarder les progrès réalisés par la société Congo Mining.