Le gouvernement angolais a dépêché, le 8 mars à Brazzaville, son émissaire auprès du ministre congolais de l’Energie et de l’Hydraulique, pour confirmer son adhésion à la Boucle de l’amitié énergétique, rejoignant désormais le Congo et la République démocratique du Congo (RDC) dans le projet.
« Je suis porteur d’une lettre du ministre des Relations extérieures de l’Angola adressée à son homologue de la République du Congo, concernant l’adhésion de l’Angola à la Boucle de l’amitié énergétique. Je suis donc venu remettre officiellement cette lettre pour confirmer notre adhésion, et m’entretenir avec le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique du Congo à ce sujet », a souligné Pierre Kiala, directeur de la coopération internationale au ministère de l’Energie et Eau de l’Angola, dépêché pour la circonstance.
Le projet « Boucle de l’amitié énergétique » est né, il y a deux ans, de la volonté du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tchilombo, de booster la production dans les deux pays.
Avec l’adhésion de l’Angola, l’objectif visé par les trois pays est d’accroître la production de l’électricité et d’en améliorer la qualité. Une ambition que ces Etats estiment légitime au regard des défis de développement qu’ils doivent relever, mais l’énergie demeure le catalyseur.
« Le projet "Boucle de l’amitié énergétique" permettra non seulement d’augmenter la production de l’électricité dans les trois pays en vue de faire face à leurs besoins, mais aussi et surtout de la vendre à travers l’Afrique », a signifié le ministre de tutelle, Emile Ouosso.
Une réunion des ministres de l’énergie de ces trois pays se tiendra le mois prochain pour faire le point du projet, mais également définir les modalités et stratégies de sa mise en œuvre effective.