« Le Marché de l’artisanat de Brazzaville, qui est à sa deuxième édition, n’est pas seulement un lieu de consommation, d’achat ou vente mais aussi d’information, de formation et de formalisation », a fait constater la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat. Jacqueline Lydia Mikolo y a effectué une visite le 16 mars qui lui a permis de passer en revue l’ensemble des stands exposant des produits de la vannerie, de la couture, de la sculpture, de la coiffure, de la mécanique et bien d’autres secteurs. Des produits nés de la créativité des artisans venus du Congo, pays hôte, ainsi que de l’Inde, du Bénin, du Ghana, du Sénégal, du Burkina Faso…
En dehors des artisans qui exposent leurs œuvres, il y a dans ce marché des administrations qui y ont pris quartier, parmi lesquelles le Centre congolais du commerce extérieur, une banque de la place. L'objectif est de permettre aux artisans de se formaliser, de disposer des cartes professionnelles, d’ouvrir leurs comptes bancaires pendant qu’ils y sont. Des innovations saluées par l’ambassadrice de la Côte d’Ivoire au Congo, Koné Maman Touré, qui a accompagné la ministre Jacqueline Lydia Mikolo lors de la visite.
Ainsi, par la formalisation, le secteur des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, qui constitue l’un des six piliers du Plan national de développement 2022-2026, va contribuer davantage à la diversification de l’économie, la création de l’emploi et de la richesse.