RGPH-5 : des tablettes munies de GPS pour garantir la fiabilité des données

Samedi, Mars 25, 2023 - 13:20

Le Congo applique pour la première fois  la technologie Capi dans l’opération du Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5). Les agents recenseurs utiliseront des tablettes munies de GPS au lieu du formulaire papier de collecte des données.

La technologie Capi (Interview personnelle assistée par ordinateur) devrait permettre à la République du Congo d’avoir des chiffres plus ou moins exacts de sa population. Le recours à cet outil est une recommandation des Nations unies conduisant le pays à se soumettre au standard international en matière de recensement. D’après Léonard Nabassemba, l’expert Capi, les données de cette grande enquête démographique peuvent également être exploitées au niveau des Nations unies et comparées à d’autres données.

A propos de la fiabilité des données du RGPH-5, les organisateurs assurent que des moyens techniques ont été mobilisés, de même que le niveau avancé de la préparation des équipes du terrain. « Cette nouvelle technologie Capi apporte beaucoup d’innovations, car les tablettes sont équipées de GPS pour qu’on puisse se rassurer que l’agent recenseur a été bel et bien dans sa zone de travail et dans les ménages. C’est en fonction du point géographique et du point GPS du ménage que l’on peut vérifier que l’agent a été réellement sur le terrain », a expliqué l’expert Capi.

À l’aide de ce dispositif où le questionnaire est retranscrit sur la tablette, c’est la machine qui indique la question posée au chef de ménage et selon la réponse de l’interviewé, l’agent recenseur sélectionne la bonne réponse. Mieux, toutes les tablettes sont connectées à internet permettant le transfert des données au bureau central dès la fin de la journée. Dans les localités non connectées à internet, les agents recenseurs sont tenus de transférer les données au bureau central tous les deux ou trois jours pour un meilleur suivi.

Avant le démarrage du dénombrement prévu pour le 25 avril, les trois cents superviseurs nationaux du RGPH-5 sont en formation du 6 au 29 mars dans quatre pôles retenus à cet effet. À Dolisie, la capitale du Niari, cinquante-deux superviseurs de la Lékoumou, de la Bouenza et du Niari reçoivent aussi des formations sur les nouvelles pratiques de collecte des données. « Des tableaux de suivi du terrain sont prévus, permettant même aux médias de suivre le déroulement de l’opération », a assuré Léonard Nabassemba.       

Fiacre Kombo
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Des superviseurs s'approprient les tablettes GPS/Adiac
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