Le ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public a ouvert, le 27 mars à Kintélé, avec l’appui du Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp), un séminaire spécial au profit des gestionnaires des comptes publics pour renforcer leurs capacités sur les nouvelles modalités d’élaboration et de présentation des budgets ainsi que des comptes annuels.
Une centaine d’experts comptables, gestionnaires des fonds publics administratifs, participe à la formation qui se tient sur le thème « Approbation de nouvelles modalités d’élaboration et de présentation des budgets et comptes annuels des établissements publics administratifs et autres organismes publics assimilés ». Jusqu’au 1er avril prochain, à la lumière des thèmes qui y seront développés par des experts nationaux, les experts vont acquérir de nouvelles connaissances professionnelles leur permettant de bien assurer la gestion des fonds de l’Etat.
Une approche s’inscrivant dans le cadre des préparatifs de la mise en œuvre, dès le 1er janvier 2024, de la nouvelle norme comptable dénommée "Comptabilité en droits constatés et patrimonial". L’objectif étant de permettre au gouvernement de renforcer la transparence et la bonne gestion des fonds publics. L’ambition du gouvernement est surtout de disposer dès 2025 d’une information financière et comptable de qualité, en adéquation avec les meilleures normes internationales. Il convient de rappeler aux universités, hôpitaux généraux et assimilés, (….) aux agences de régulation et à tous établissements publics administratifs que désormais, l’accès au financement du budget de l’Etat sera lié au respect scrupuleux de l’obligation de redevabilité. Tous les comptes des établissements publics doivent, avant leur adoption par le comité de direction et la Cour des comptes et de discipline budgétaire, être soumis à l’examen préalable par la direction générale des comptes publics et du patrimoine », a souligné le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé.
S’adressant aux participants, le ministre les a exhortés de tenir deux comptabilités. Il s’agit de la comptabilité budgétaire, pour le suivi de l’exécution du budget en vue de la production du compte administratif ainsi que la comptabilité générale et patrimoniale. Pour sa part, le premier président de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, Charles Emile Apesse, a apppelé les participants à la responsabilité.