Le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, a indiqué le 4 avril à Brazzaville que les subventions des produits pétroliers sont une charge pour les finances publiques.
Le ministre Jean-Baptiste Ondaye s’est exprimé à la clôture d’un atelier d’évaluation à mi-parcours de l’étude sur l’impact des subventions des produits pétroliers sur l’économie congolaise. Cette étude vise également à identifier les mesures à mettre en œuvre pour atténuer les effets de la suppression des subventions dans le secteur pétrolier.
« Nous pouvons nous féliciter des efforts réalisés par les consultants que nous encourageons à capitaliser sur les échanges fructueux que nous venons d’avoir », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, tout en invitant à réviser certains points de l’étude.
« La réduction des subventions des produits pétroliers contribuera à limiter le déficit budgétaire si les poches d’évasion fiscale et des revenus de l’Etat sont traitées convenablement », a-t-il renchéri.
Les ressources générées par le retrait des subventions des produits pétroliers serviront, entre autres, à financer les projets en faveur des couches sociales les plus vulnérables et à appuyer les entreprises.
La réduction des subventions fait partie des mesures édictées par les institutions de Bretton Woods dans le cadre du programme de coopération signé avec la République du Congo. Ce programme a permis au pays de rétablir ses équilibres macroéconomiques et d’accéder à la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international.
Par ailleurs, venus de divers secteurs d’activités, les participants à l’atelier ont souligné l’importance de mettre en place un mécanisme de fixation des prix incluant toutes les parties concernées (consommateurs, transporteurs, acteurs du domaine de l’aval pétrolier et d’autres corporations).