Brèves

Santé : une journée portes ouvertes consacrée à la médecine traditionnelle chinoise à Brazzaville

L'Institut Confucius de la capitale congolaise, Brazzaville, a organisé, le 15 janvier, au lycée de la Révolution, une journée portes ouvertes à l'approche de la Journée de la langue chinoise, célébrée le 20 avril.

La journée portes ouvertes avait pour objectif de vulgariser et de faire la promotion de la médecine traditionnelle chinoise, notamment ses vertus et ses bienfaits. Elle a permis à cinq médecins chinois évoluant à l'Hôpital de l'amitié sino-congolaise de consulter plusieurs patients souffrant de différents maux.

"C'est la première fois que je subis une séance d'acupuncture et j'ai trouvé cela très intéressant. J'avais mal au niveau des articulations et après cette séance, je me suis sentie très soulagée", a témoigné Elo Gertrude, une patiente qui se dit prête à conseiller les gens, particulièrement ses proches, à recourir à la médecine traditionnelle chinoise.

Faisant partie des cinq médecins de la 29e mission médicale chinoise qui travaillent à l'Hôpital de l'amitié sino-congolaise de Mfilou, à Brazzaville, Zhang Dejie s'est dit heureux de voir les Congolais, notamment les jeunes, s'intéresser à la médecine traditionnelle de son pays.

"C'est la première fois que nous organisons de telles séances et nous souhaitons que d'autres puissent s'organiser dans d'autres villes et localités où sont déployés les médecins de l'équipe médicale chinoise", a-t-il indiqué.

Pour sa part, la directrice de l'Institut Confucius, Wang Yulan, s'est réjouie de la réussite de cette première organisation qui, selon elle, n'est certainement pas la dernière.

 

Conflit au Soudan : l'organe législatif de l'Union africaine s'inquiète 

Le Parlement panafricain (PAP), l'organe législatif de l'Union africaine (UA) basé à Johannesburg, en Afrique du Sud, a exprimé dimanche sa préoccupation concernant le conflit armé au Soudan.

"Cette nouvelle flambée de violence, qui survient malheureusement en plein mois de Ramadan, ne peut qu'annuler les importants gains réalisés par la République du Soudan dans sa quête de la paix, de la stabilité et du redressement post-conflit au cours des deux dernières années. De toute évidence, personne ne sortira vainqueur de ce conflit", a indiqué le président du PAP, Fortune Charumbira.

Il a tenu ces propos après que des affrontements ont éclaté, le 15 avril, entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide ( paramilitaires) du pays. Il a exhorté les Soudanais à régler leurs divergences par la médiation et le dialogue et à tout faire pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines.

Fortune Charumbira a également appelé toutes les parties au Soudan à œuvrer de concert au rétablissement d'une paix et d'une stabilité durables dans le pays et la région.

"Le Parlement panafricain reste déterminé à contribuer à la paix et à la sécurité au Soudan - et sur l'ensemble du continent - par le biais de la diplomatie parlementaire et du dialogue", a-t-il affirmé.

Tunisie : plus de 300 décès dûs aux accidents de la circulation depuis le début de l'année

Plus de trois cents personnes ont perdu la vie en Tunisie dans des accidents de la route depuis le début de l'année, contre deux cent trente-trois sur la même période de l'année dernière, a indiqué, le 16 avril, l'Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) relevant du ministère de l'Intérieur.

La hausse de la mortalité routière est de 29%, a précisé la même source dans un bilan statistique. Du 1er janvier au 13 avril 2023, l'observatoire a pu recenser 1 300 accidents de la route contre 1556 accidents sur la même période une année auparavant, soit une baisse de 16%.

Le nombre de blessés a, quant à lui, diminué à hauteur de 14% pour passer de 2 179 personnes début 2022 à 1 861 personnes cette année.

Sur la liste des raisons qui expliquent le nombre élevé d'accidents de la route en Tunisie, l'imprudence et l'inattention figurent en haut du tableau avec 41,7%, suivies de l'excès de vitesse avec 15% et du non-respect des priorités avec 8%.

Le non-respect des signalisations, la conduite en état d'ivresse, les dépassements interdits et les traversées piétonnes figurent également parmi les principales causes des accidents, selon l'ONSR.

Burkina Faso : quarante morts dans une attaque terroriste dans le Nord du pays

Au moins quarante personnes ont été tuées samedi, dans une attaque terroriste contre un détachement militaire dans la région du Nord du Burkina Faso, ont confirmé les autorités locales.

Dans un communiqué, le secrétaire général du gouvernorat de la région du Nord, Kouilga Albert Zongo, a indiqué que le détachement militaire et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) basé près du village d'Aorèma, situé non loin de la ville de Ouahigouya, avait été la cible d'une attaque terroriste, le 15 avril, aux environs de 16h00, heure locale et GMT.

Le bilan provisoire fait état de quarante morts dont six militaires burkinabè et trente-quatre VDP, a précisé Kouilga Albert Zongo, ajoutant que trente-trois blessés avaient également été enregistrés.

Une source sécuritaire a indiqué à Xinhua au téléphone qu'au moins cinquante terroristes avaient été neutralisés à la suite de cette attaque.

La crise sécuritaire que le Burkina Faso connaît depuis 2015 a occasionné un déplacement massif de pesronnes. Selon un récent communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, près de deux millions de personnes se sont déplacées à l'intérieur du Burkina Faso, à la date du 31 décembre 2022.

 

 

Xinhua
Lundi, Avril 17, 2023 - 17:51
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