Le Conseil national de concertation a organisé, du 17 au 19 avril, à Dolisie, un dialogue économique sectoriel regroupant le secteur privé et les administrations publiques en vue de préparer la prochaine session inaugurale de Brazzaville.
« Notre médiation consiste à favoriser le dialogue entre le secteur privé et les administrations des affaires publiques afin d’avoir un environnement des affaires sain », a déclaré Guy Gervais Bouanga, secrétaire permanent du Conseil national de concertation.
« Dans le cadre de la préparation de la session inaugurale de ce Conseil qui aura lieu dans les jours suivant sous le patronage du Premier ministre, nous avons mis en place dix-sept comités techniques qui travaillent pour préparer un mémorandum que nous présenterons lors de la session inaugurale », a-t-il fait savoir, ajoutant « A l’actif de cela, nous avons voulu organiser ce qui est prévu dans les termes de référence, un dialogue économique sectoriel dans les départements ».
Lors de ce dialogue, les acteurs ont remis leurs doléances pour être transcrites fidèlement dans le mémorandum en sus de ce qui se fait à Brazzaville.
Le bon climat des affaires se heurte à de nombreuses difficultés dans les administrations publiques telles que la non souscription des actes administratifs, l’usage des mêmes documents par plusieurs commerçants, refus de se formaliser, l’existence des pesanteurs sociales, trop de taxes sans guichet unique, le chevauchement sur le terrain de plusieurs structures administratives, l’existence des conflits de compétence et les nouvelles lois sans textes d’application.
Par ailleurs, le secteur privé dont le secrétaire général de la Chambre de commerce est porte-parole jette l’anathème sur le pouvoir public car les antivaleurs impactent le bon climat des affaires comme les abus de pouvoir, le cumul de taxes et la verbalisation non justifiée par des agents de l’ordre des opérateurs économiques.
Ce dialogue économique nécessite la contribution de chacun pour avoir un document commun qui favorise le bon climat des affaires. Pour mieux l’exploiter, le respect de la loi est la condition sine qua non , a conclu Wilshon Yannick Tati, directeur de cabinet, représentant le préfet du Niari, Frederick Baron Bouzock.