Elu deuxième vice-président du Sénat le 12 avril dernier, en remplacement du vénérable Alphonse Mboudo Nesa décedé, l’ancien deuxième vice-président de la Commission défense et sécurité, Gabriel Ondongo, a été officiellement installé dans ses fonctions le 20 avril, à Brazzaville.
Patronnant la cérémonie, le premier vice-président du Sénat, Michel Mahinga, a rappelé : « L’article 32 du règlement intérieur du Sénat stipule qu’en cas de vacance à tout poste du bureau, par perte de mandat, décès, démission ou toute autre cause, le Sénat pourvoit le poste vacant dans les quinze jours qui suivent la vacance s’il est en session. Dans le cas contraire, il se réunit de plein droit dans les conditions fixées par le présent règlement intérieur ».
Après ce rappel, il a officiellement installé le nouveau deuxième vice-président du Sénat en ces termes : « Vénérable Gabriel Ondongo, à compter de ce jour, au nom du président du Sénat, je vous installe dans vos fonctions de deuxième vice-président du bureau du Sénat et par la même occasion, je vous souhaite pleins succès ».
Prenant la parole à son tour, le remplaçant d’Alphonse Mboudo Nesa n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction. « Vénérable premier vice-président, vénérables membres du bureau, c’est pour moi une joie, mais également une joie pleine d’amertume parce que je remplace à cet endroit un grand-frère avec lequel je communiquais bien. Les circonstances malheureuses ont fait qu’il s’en aille. Le premier vice-président venait de lire le règlement intérieur de la chambre qui autorise qu’après quinze jours, qu’il y ait un remplacement. Le dévolu s’est jeté sur moi par mes collègues sénateurs. Après une élection dans notre chambre, j’ai donc été élu deuxième vice-président », a laissé entendre Gabriel Ondongo. Il a dit compter sur l'ensemble du bureau et des collaborateurs pour l'aider à s'installer convenablement dans ses nouvelles fonctions.
Le deuxième vice-président du Sénat n’a pas manqué de remercier le président Pierre Ngolo, le Premier ministre, le secrétaire général du Parti congolais du travail mais surtout le chef de l’Etat qui a fait qu’il se retrouve à cette fonction. Il a promis faire de son mieux pour ne pas les décevoir. « Je mesure la charge qui m’est confiée. Être deuxième vice-président d’une si importante chambre n’est pas chose facile. Mais comme je l’ai dit, je ferai de mon mieux pour ne pas décevoir la chambre, pour me mettre à la hauteur de tout ce qui se fera dans tous les cas. Je ne travaillerai pas seul, je serai avec les collaborateurs sur l’œil vigilant des membres du bureau et suis persuadé que je m’en sortirai sans problèmes », a-t-il espéré.