La commission départementale du Niari, organe de suivi et de coordination du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), a tenu sa deuxième session le 21 avril, dans la salle de conférences de la préfecture.
« Ce recensement vise l’amélioration des connaissances des effectifs de la population globale du Congo, ses caractéristiques socio-démographiques et économiques ainsi que l’évolution des tendances démographiques », a déclaré le président de la commission départementale du RGPH-5, Frederick Baron Bouzock, préfet du Niari.
Par décret n° 2023/53 du 23 février 2023, le Premier ministre, Anatole Makosso, a fixé la date de lancement du RGPH-5 pour le 25 avril 2023, a-t-il rappelé, ajoutant : « C’est dans cette optique que l’Institut national de la statistique a organisé la formation des superviseurs, du 6 au 29 mars 2023, et celle des agents recenseurs qui s’achève dans quelques heures ».
La commission départementale est donc cet organe de coordination et de suivi des opérations de terrain du RGPH5, a-t-il fait savoir.
A cet effet, cette session s’est inscrite dans le cadre de la sensibilisation et de la mobilisation de toutes les couches de la population pour une adhésion massive aux opérations de recensement, a poursuivi le président de cette commission. Il a demandé l’implication de tous pour la réussite de cette opération.
Faisant l’état du personnel, le directeur départemental de la Statistique au Niari a notifié trois zones de coordination avec 21 superviseurs, 99 contrôleurs et 318 agents. S’agissant du matériel, il a réceptionné 416 tablettes, 5 motos, 247 plaques solaires et bien d’autres.
Par ailleurs, le directeur départemental du Plan a rendu publiques des lois susceptibles de sanctionner des éventuels contrevenants, le cas de la non fourniture des renseignements aux enquêtes statistiques et au recensement à la date fixée pour la clôture de la collette des données qui équivaut au refus d’obéissance visé à l’article 8 de la loi. Quiconque aura refusé de répondre aux enquêtes statistiques dues au recensement sera passible d’une amende d’un million par jour pour les ménages et cent millions pour les entreprises. Le non payement de l’amende est passible d’une saisie de compte bancaire ou autre bien par le Trésor public. Celui qui aura sciemment produit un document faux, falsifié un document ou fourni des informations fausses sera puni des peines prévues à l’article 61 du code pénal et en cas de récidive, des pénalités prévues à l’article 47 de la présente loi sont doublées. La récidive encourt, en outre, une peine de deux à six mois d’emprisonnement.
Notons que cette commission est composée d’un président, à savoir le préfet du Niari, d’un secrétaire, d’un secrétaire adjoint et de plusieurs membres.