Le gouvernement, dans une déclaration rendue publique le 26 mars par l’intermédiaire du ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, a souligné la nécessité d’encourager les activités créatrices des femmes.
La 23e édition de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle est placée cette année sur le thème « Les femmes et la propriété intellectuelle : accélérer le rythme de l’innovation et de la créativité ». Le choix de ce thème met en lumière, d’après Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, les points communs entre la créativité et le lien fort avec la propriété intellectuelle et les femmes créatrices de richesses, permettant de produire des idées nouvelles que l’innovation transformera en solutions concrètes et sources de valeur ajoutée.
« La campagne de la Journée mondiale de cette année est une interpellation faite aux femmes de tous les continents, et partant celles de notre pays, car l’innovation et la créativité qui s’inscrivent dans un contexte socio-culturel où baignent à la fois hommes, femmes, jeunes et vieux, prouvent à suffisance que le génie n’a ni âge, ni sexe, ni frontière. Accorder la priorité aux femmes n’est pas un choix à faire. C’est une obligation, car les femmes représentent près de la moitié de la population mondiale. Elles sont donc un grand réservoir de talents », a déclaré le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, précisant que les progrès accomplis par les femmes concernent tout le monde.
Accélérer le rythme de l’innovation et de la créativité des femmes
Selon le ministre, le système de la propriété intellectuelle permet aux créateurs d’exister par l’entremise de la réalisation de leurs œuvres de l’esprit. Il s’agit, entre autres, des inventions, des modèles d’utilité, des marques de produits et de service, des dessins et modèles industriels, des livres et de la musique. Mais, le constat est que très peu de femmes participent au système de la propriété intellectuelle, donc n’en tirent pas profit.
« Chaque jour, les femmes mettent au point des inventions et des créations destinées à améliorer notre quotidien, qui transforment nos vies dans les domaines aussi variés. Elles contribuent, dans une large mesure, au changement et sont des sources d’inspiration. Leur détermination est un exemple pour nous tous et leurs résultats remarquables sont un héritage inestimable pour les jeunes filles qui aspirent aujourd’hui à devenir les inventrices et les créatrices de demain », a-t-il poursuivi.
Conscient de ces avancées, le gouvernement a, en effet, fait de l’innovation et de la créativité une priorité, en encourageant toute initiative allant dans le sens de l’utilisation de la propriété intellectuelle. Ceci au travers d’un Fonds d’aide à l’invention et l’innovation technique, et de la participation du pays aux différents salons internationaux de l’invention, à l’instar de celui de Genève. « Il est très important que les activités créatrices des femmes soient encouragées, car l’innovation et la créativité sont des forces motrices pour favoriser et pérenniser la croissance des entreprises », a conclu le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.
Instituée par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle en 1970, cette journée célébrée depuis 2000 vise à favoriser les échanges sur le rôle que joue la propriété intellectuelle en matière de créativité et d’innovation.