Dans la perspective d’adopter, dès janvier 2024, la gestion du budget en mode programme, le ministère de l’Economie forestière a ouvert le 8 mai, à Kintélé, dans le Pool, un atelier spécial pour valider son plan d’action stratégique.
L’atelier, organisé avec l’appui de la Banque mondiale, à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp), a été présidé par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo.. Jusqu’au 11 mai, les experts venus des ministères sectoriels vont faire le diagnostic stratégique du ministère de l’Economie forestière. Il s’agira de déceler les difficultés auxquelles le ministère est confronté afin de planifier des actions dans le cadre du budget-programme.
Le plan stratégique à approuver fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à titre expérimental dans six départements ministériels, considérés comme piliers dans le nouveau Plan national de développement 2022-2026.
L’objectif de la réforme est de concilier le cadre juridique congolais aux six directives du cadre harmonisé de la gestion des finances publiques au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Pour la ministre de l’Economie forestière, le plan stratégique permettra à son département d’améliorer ses performances dans la gestion des finances publiques.
« Chacun de vous ici est outillé pour jouer sa partition dans l’amélioration du diagnostic stratégique qui permettra, à terme, de mesurer notre performance à travers l’efficacité, l’efficience et la qualité de nos prestations. L’appropriation, à terme, par notre ministère, de cet outil de planification, dépend donc de votre perspicacité, de votre participation effective et de votre contribution afin que la mise en œuvre de nos projets inscrits dans le Plan national de développement 2022-2026 soit une réussite », a souligné Rosalie Matondo.
Le coordonnateur du Prisp, Thomas Bandia, a, pour sa part, exprimé son satisfecit pour la tenue de cet atelier, et remercié la ministre de tutelle.