La Banque africaine de développement (BAD) réunira, du 22 au 26 mai, ses assemblées annuelles dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh sur le thème « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».
Sujet plus que d’actualité, le changement climatique et les moyens de conjurer les menaces du phénomène sur la survie de la société humaine sont au cœur des rencontres de haut niveau qu’organisent à travers le monde les institutions œuvrant au bien-être collectif.
En choisissant de se pencher sur cette problématique du climat et de la croissante verte, le groupe de la BAD entend confronter les opinions sur les engagements utiles à prendre au moment où le conflit russo-ukrainien représente un lourd défi pour l’économie mondiale et la stabilité des nations.
Même si, en effet, elle n’est pas directement impliquée dans ce conflit éclaté depuis un peu plus d’une année, l’Afrique est exposée à l’insécurité alimentaire alors qu’en dépit du poids des effets climatiques, elle a l’obligation de promouvoir la gestion rationnelle de ses ressources naturelles pour assurer son développement.
Plus de 3 000 délégués, parmi lesquels des chefs d’Etat, des ministres, des opérateurs privés et de la communauté de développement débattront de toutes ces opportunités pendant quatre jours au Centre international des congrès de Charm el-Cheikh.
Comme à chaque fois, les assemblées annuelles du groupe de la BAD sont une fenêtre éclairante sur les initiatives de l’institution au profit des Etats membres et de ses nombreux partenaires. Charm el-Cheikh ne dérogera pas à la règle.