À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, Le Réseau développement humain durable (RDHD) a organisé les 4 et 5 juin à son siège à Loandjili, dans le 4e arrondissement de Pointe-Noire, un focus en lien avec le thème mondial « Élevez votre voix et non le niveau de la mer »
Majep Obama, coordonnateur du RDHD, a d’abord fait dans son exposé l’historique de la journée proclamée en décembre 1972 à Stockholm en Suède, lors de la première Conférence mondiale des Nations Unies pour l’environnement, avant de déclarer : « Le thème de cette année nous interpelle tous à communiquer, sensibiliser, informer très largement les entités étatiques, privées et savantes, à protéger notre environnement, conformément aux orientations de l’IGEC (Institut intergouvernemental des hommes de sciences du monde) sous l’impulsion de son président Pachalliri, qui ne cesse d’attirer l’attention de l’humanité tout entière, sur le danger que court le monde à cause des changements climatiques, accentués par les activités humaines telles que l’industrialisation qui est à l’origine de la pollution, de la déforestation avec son gaz carbonique. » Puis, il a ajouté avec fermeté : « Si nous n’y prenons garde, notre continent, l’Afrique, le plus vulnérable, connaîtra des effets pervers plus atroces que la pauvreté : inondations, érosions, famine…dans quelques décennies. Ainsi, la qualité de l’air, de l’eau et des sols est une condition cruciale pour la vie humaine, animale et végétale. Les écosystèmes perturbés et la biodiversité menacée détériorent le cadre de vie. Les populations vivent de réels problèmes d’environnement et sont confrontées à la recrudescence de plusieurs maladies. »
Selon Majep Obama, la vulnérabilité de l’Afrique est occasionnée par les continents dits développés qui polluent la planète. « Il est donc naturel que l’Afrique revendique ses droits, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui demandent, entre autre, un environnement durable. L’écologie, c’est la vie qui n’a pas de prix », a-t-il poursuivi.
À la fin de son exposé, il a fait exhorté les ONG et industriels : « Nous, ONG, avons l’obligation d’élever nos voix, afin d’inviter l’humanité en général et l’Afrique en particulier, à soutenir les effets d’atténuation aux changements climatiques. Évitez, s’il vous plait messieurs les industriels, à nous appauvrir la couche d’ozone. »
La Journée mondiale de l’environnement a été initiée pour donner un visage humain aux problèmes environnementaux, amener les peuples à devenir les agents actifs du développement durable et équitable, promouvoir la compréhension du fait que les communautés sont incontournables dans les changements d’attitude en ce qui concerne les problèmes environnementaux, et pour défendre le partenariat qui assurera à toutes les Nations et les peuples d’apprécier un futur sûr et prospère.