Le Congrès d’initiatives démocratiques et sociales (Cides) a tenu sa première session politique du comité ad ‘hoc le 27 mai, dans la salle de conférence du Conseil départemental du Niari, à Dolisie, au cours de laquelle son président, Destin Arsène Tsaty Boungou, a présenté officiellement le récépissé d’agrément aux cadres dudit parti.
« Nous avons créé notre parti en novembre 2019. Nous fonctionnions mais nous attendions qu’il nous soit délivré notre récépissé qui consacre l’existence officielle du parti. Il était donc tout à fait naturel que je convoque notre comité politique qui est un comité directeur élargi aux différents responsables des comités exécutifs départementaux que nous avons, d’abord pouvoir leur présenter l’acte de naissance du parti qui est le récépissé, et ensuite, mener la réflexion qui consiste à asseoir notre parti qui est désormais parmi ceux qui constituent le paysage politique de notre pays », a expliqué Destin Arsène Tsaty Boungou, président du Cides.
Evoquant les circonstances de l’obtention de cette accréditation, il a révélé que c’est le 13 mars de cette année que le récépissé de création du parti politique a été délivré sous le n°001/023/MIDDL/DGAT/DLPC/SAP, après trois ans d’attente.
Par ailleurs, il n’a pas manqué de donner un cours de pédagogie à ses membres sur certains départs. La vie politique est faite des moments parfois de turbulences, a-t-il dit, ajoutant que la patience est une vertu mais elle n’est pas toujours partageable en raison des contingences. Au Cides, l’esprit de liberté, de tolérance doit être au cœur du projet et du fonctionnement, a encouragé Arsène Tsaty Boungou.
A propos de ceux qui ont quitté le parti parce que lassés d’attendre sa reconnaissance officielle, il a expliqué : « C’est un phénomène qui a toujours existé même au sein des partis politiques reconnus. Il aura toujours le phénomène de ceux qui restent à bord du bateau, quelles que soient les circonstances, et ceux qui le quittent pour des raisons parfois personnelles ou des convictions politiques non partagées de ceux qui peuvent être avec nous. Mais bien que démissionnaires, ils restent tous pour nous des frères ».
Né du Centre du cercle de réflexion, le Cides se veut rassembleur pour construire un Congo uni. Il a pour devise « Rassembler pour construire » et pour doctrine la sociale démocratie. Pour le moment, Il n’a signé aucun accord politique avec un parti quelconque.